Sélectionnez votre langue

Compte-rendu du stage de photo animalière en affûts flottants en Dombes du 12 juin 2021

Le 12 juin 2021, 6 photographes animaliers se sont donné rendez-vous pour un stage en Dombes consacré à la technique de l’affût flottant.

Pour certains, d’entre eux, c’était une nouveauté et une nouvelle expérience.

Pour d’autres, c’était le 2ème ou le 3ème stage.

Tous ont vécu de grands moments et de belles expériences sur les 16 étangs que j’avais pour cette occasion. Tous les étangs étaient différents. Ils ont trouvé sur chacun d’eux des espèces différentes, des décors différents.

Le but de chacun a été d’exprimé sa créativité et sa manière de voir la photo animalière.

Cet article est le compte rendu de leurs expériences durant ce stage photo animalière en affûts flottants qui s’est déroulé en Dombes du 12 au 19 juin 2021

Les participants au stage de photo animalière en affûts flottants du 12 juin 2021 en Dombes. Accroupis : Henri et Jean-Louis. Debout : Pascale, Didier, Rémi et Gilles.
Les participants au stage de photo animalière en affûts flottants du 12 juin 2021 en Dombes. Accroupis : Henri et Jean-Louis. Debout : Pascale, Didier, Rémi et Gilles.

Ce stage photo a été organisé.

Cliquez ici découvrir mes prochains stages photo.

Le commentaire écrit et oral des participants

Pascale. Pascale.
Le commentaire audio de Pascale. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :

En venant à ce stage, je voulais découvrir l’affût flottant. Je ne connaissais pas. J’ai trouvé que c’était une expérience très intéressante. Je suis au plus près des animaux. De plus, je peux les photographier à hauteur des yeux. C’est intéressant. C’est très différent. J’avais toujours l’impression d’être avec eux.

L’affût flottant n’est pas difficile. Au départ, j’avais quelques appréhensions. Mais très rapidement, je m’y suis fait. C’est juste une technique à maîtriser.

Les oiseaux sont très beaux. Ils ne sont pas toujours faciles à photographier. Il y avait énormément de hérons de toutes sortes. Les hérons pourprés, les hérons cendrés, les hérons bihoreaux, les hérons garde bœuf. J’ai beaucoup aimé le crabier chevelu. Il m’a bien plu.

Ce que j’ai beaucoup aimé aussi c’est l’étang avec la grande héronnière. Il était très reposant. J’ai décompressé. Il était très décontractant par rapport aux autres.

L’affût flottant offre de nombreuses possibilités. Le fait de pouvoir observer le biotope des oiseaux permet de prendre des photos plus créatives et différentes. Même le ragondin, j’avais l’impression de me baigner avec. C’est assez drôle. On est dans l’eau avec eux. C’est assez fabuleux.

Je ne connaissais pas du tout la Dombes. J’ai pensé à la Finlande. C’est un peu la même configuration. J’ai aimé le côté nature. C’est la compagne.

L’ambiance durant le stage a été très bonne. C’est mon deuxième stage avec toi. Je trouve que regarder les photos des autres est très inspirant. C’est bien d’être avec plus fort que moi mais parfois je me pose des questions.

L’organisation était très bonne. C’était parfait.

Si je devais garder un bon moment de ce stage ce serait certainement l’observation d’un héron garde bœuf. Il est resté avec moi mon pendant une heure. Un autre bon moment, ce serait quand je me suis retrouvé avec un ragondin. Il était tranquille devant moi. C’était drôle de le voir vivre.

J’ai passé une bonne semaine de vacances mêmes s’il faut se lever à 4h30 du matin tous les jours. Mais c’est le seul moyen de voir les belles lumières du matin même si je ne sais pas encore bien les mettre en photo

Jean-Louis. Jean-Louis.
Le commentaire audio de Jean-Louis. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :

C’est mon premier stage avec toi. Je viens de Belgique.

Je suis venu au stage pour prendre des photos depuis un affût flottant. J’avais vu certaines photos dans les concours. Je voulais réaliser les mêmes. C’est vraiment génial.

Ce qui m’a beaucoup plu, c’est la proximité avec les oiseaux. En plus c’est la ligne d’horizon qui est tranquille. Elle crée une certaine sérénité dans les images.

Le fait de s’approcher du biotope des oiseaux m’a beaucoup plu. Ce n’est pas du tout la même approche quand on est sur la terre. Le fait de faire des approches aussi près est un vrai choc pour moi.

J’aime bien aussi les bokeh qu’on peut créer dans les photos. J’aime aussi les gouttelettes d’eau et les ambiances. J’ai senti que les oiseaux n’étaient pas dérangés par les affûts flottants. Souvent, quand on se promène dans la nature, on voit quelque chose. Mais on dérange. Les oiseaux ont un comportement totalement différent quand on les observe sur terre.

J’aime bien photographier les oiseaux quand ils sont naturels. L’affût flottant permet de prendre ce type de photos. C’est ce que j’attendais.

Je connaissais pas du tout la Dombes. C’est une région géniale. J’ai trouvé ton site Web. C’est comme ça que j’ai découvert tes stages. C’est une région très nature. C’est vraiment incroyable. C’est très sauvage. Les fermes sont perdues dans les bois. C’est vraiment étonnant.

L’organisation du stage est impeccable. Cependant, j’ai une chose à te reprocher.  C’est de ne pas avoir prévu des moustiquaires aux fenêtres pour les moustiques. Je dors la fenêtre ouverte. Sinon tout était bien.

L’ambiance dans le groupe était très bonne. Tout est impeccable.

Pour moi la meilleure photo de la semaine c’est la rousserolle turdoïde. C’est un oiseau un peu mythique pour les ornithologues. C’est un oiseau qui ne vit que dans les bons biotopes. De l’entendre et de la voir, c’est extraordinaire. Pour un naturaliste ça fait chaud au cœur. Cela prouve que l’environnement est très naturel

Gilles. Gilles.
Le commentaire audio de Gilles. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :

J’ai déjà participé à plusieurs de tes stages en Dombes.

Cette année, je suis revenu pour créer des photos différentes et écouter tes exposés. Ils m’apportent beaucoup sur le plan de la créativité.

De plus, en venant à tes stages, c’est la seule occasion que j’ai de prendre des photos depuis un affût flottant. Les étangs sont très diversifiés. Cela me permet de réaliser des photos différentes.

Cette année je voulais je voulais photographier des fleurs. Je voulais photographier des oiseaux parmi les fleurs. Mon objectif a été atteint.

En plus, j’ai réussi à photographier la rousserolle dans la roselière. J’ai photographié aussi un grèbe dans une position particulière. Cette année j’ai vraiment pris des photos différentes.

Contrairement aux années précédentes,  les oiseaux se sont beaucoup cachés dans les roselières. J’ai dû chercher et innover avec les espèces visibles. J’ai dû être créatif.

L’organisation est toujours impeccable. Tout s’est bien passé.

Si je devais me souvenir d’un bon moment de ce stage, c’est l’étang avec toutes fleurs roses. Il m’a vraiment plu. J’ai ressenti beaucoup d’émotions intéressantes. C’est très différent par rapport aux autres étangs. J’ai pris beaucoup de plaisir.

Henri. Henri.
Le commentaire audio de Henri. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :

C’est mon deuxième stage avec toi après le brame du cerf.

J’ai participé à ce stage parce que déjà j’aime les oiseaux. En plus, je ne connaissais pas l’affût flottant. Je voulais découvrir. C’était bien.

Il y a aussi l’aspect formation avec les exposés. Cela me fait du bien.

L’affût flottant permet de faire des meilleures prises de vue des oiseaux. Le fait de les observer de près, c’est un vrai plus.

J’ai été étonné de la manière dont peut les approcher. Bien sûr, pas tous. Certains sont très craintifs. Pour moi, l’affût flottant est une grande découverte. Cela m’a ouvert de nouveaux horizons.

Les fuligules milouins m’ont beaucoup impressionné. Les grèbes à cou noir aussi. C’est un très bel oiseau. Le grèbe castagneux est aussi intéressant. Mais il est très craintif et ne se laisse pas approcher facilement.

Je n’avais jamais approché de hérons aussi près. Je n’avais jamais vu de hérons pourprés avant. Il y a eu beaucoup d’espèces nouvelles pour moi pendant ce stage de photo animalière.

Je ne connaissais pas la Dombes. Pour moi, c’est la nature.

Une nouvelle fois, tes exposés m’ont ouvert de nouveaux horizons. Je ne fais pas encore d’expositions. Mais j’ai bien compris que pour présenter des expositions,  il fallait faire des séries avec un même style. Cette semaine j’ai compris. Maintenant je commençais y penser. J’aurais envie de faire une exposition sur les oiseaux d’eau. Ici en Dombes il y a de quoi faire.

Je commence à avoir un objectif dans le temps. Il commence à se dessiner. Mais il faut que j’améliore mon niveau pour cela.

L’organisation est très bien. Je ne pense pas qu’on peut mieux faire. Tu te dévoues entièrement. Tu passes beaucoup de temps avec nous. Tu connais bien les étangs. En plus tes exposés sont très construits. C’est beaucoup de travail. J’apprécie énormément. Je me suis dit qu’être un photographe, ce n’est pas si simple que ça. Tout au moins comme tu le fais.

Un bon moment de cette semaine, c’est lorsque j’ai croisé les grèbes à cou noir. C’est un oiseau splendide oiseaux. C’était une surprise. Après, il y a aussi les approches avec les hérons

Didier. Didier.
Le commentaire audio de Didier. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :

J’ai déjà fait plusieurs stages avec toi. Je suis un fidèle.

Je suis revenu pour faire de l’affût flottant. J’aime bien les décors en Dombes. Comme 2020 a été une année où le stage est annulé, j’ai décidé de revenir.

Je suis venu à ce stage, pour augmenter le nombre de photo des séries que j’expose. Je suis vraiment venu en pensant à mes expositions.

Mon objectif était d’être moins descriptif, plus artistique, plus évanescent. Je voulais créer des photos plus légères. Mais j’ai eu beaucoup de mal.

A la base, je suis un photographe plutôt descriptif et illustratif. Chassez le naturel et il revient au galop. De plus, nous n’avons eu qu’une seule fois du brouillard. Durant les conditions normales, c’est plus difficile de faire des choses douces.

Cette année, les oiseaux se cachaient davantage. Ils étaient très difficiles à trouver. Ils sont là. Je les entendais. Mais ils restaient cachés. Ils sortaient peu. Cette semaine, je pense avoir réussi 10 photos pour mon projet personnel.

Cette année, clairement je voulais sortir de la photo traditionnelle. Je ne voulais plus montrer l’animal pour l’animal. J’en vois des centaines, si ce n’est des milliers sur Internet. Cette semaine, j’ai quand même réussi à montrer des photos différentes.

Je voulais faire une série où les gens s’évadent en rêvant en regardant mes photos. C’est la voie sur laquelle je m’oriente en ce moment. Je voulais traduire le rêve. Je voulais peut-être créer des photos figuratives mais qui évoque le rêve. Je voulais faire rêver. Je voulais vraiment traduire l’évasion. Je n’ai pas toujours réussi. Les conditions n’ont pas été idéales. Comme il a fait chaud, on n’a pas eu du brouillard comme nous avons d’habitude.

L’organisation, c’est comme les autres années. C’est très bien.

Si je devais me souvenir d’une photo de cette semaine, c’est un grèbe huppé qui fait le beau. Il s’ébroue. C’est l’ambiance que je voulais rendre. C’est exactement ce que je voulais faire. C’est un comportement simple dans une belle ambiance. Le décor est complètement fondu. C’est très évocateur. C’est plus évocateur que le grèbe bien net sur un fond bien net

Rémi. Rémi.
Le commentaire audio de Rémi. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :

C’est mon deuxième stage avec toi après celui concernant le brame du cerf. C’est mon premier stage en affût flottant en Dombes.

Je suis venu avec toi car ma mère n’habite pas très loin de Lyon. Je lui ai demandé de me trouver un étang pour faire de l’affût flottant. Elle n’en a jamais trouvé. C’est pour cette raison je suis venu en Dombes. Je vous voir de plus près la région.

J’ai déjà pratiqué l’affût flottant en Camargue. La principale différence c’est qu’ici, il y a beaucoup d’eau. En Camargue, on a très mal dans le dos car les niveaus d’eau sont extrêmement bas. On est toujours à genoux. C’est vraiment douloureux. Ici on ne souffre pas. J’ai pu tenir cinq jours sans avoir mal. Dans la plupart dess étangs, j’ai pu marcher debout.

Il y a à peu près les mêmes espèces d’oiseaux qu’en Camargue. La différence, c’est qu’ici la densité est plus grande. Il y a beaucoup de pourprés. Ils se laissent facilement photographier. Il y a beaucoup de grèbes huppés aussi. Je n’avais jamais vu de grèbes à cou noir. Je n’avais jamais vu de rousserolle turdoïde. C’était vraiment très sympa.

La Dombes c’est très beau. C’est une très belle région. C’est très verdoyant. Les paysages sont très beaux. La nature est très belle.

L’affût flottant permet d’être très discret. Les oiseaux nous tolèrent mieux. On peut les approcher de beaucoup plus près. Avec des téléobjectifs, on peut avoir des photos très piquées.

J’ai été impressionné par les bagarres de foulques. Les scènes de nourrissage de grèbes sont très belles. Les hérons chassaient peu car il y avait beaucoup d’eau.

L’organisation te ressemble. Tout est au cordeau. C’était très bien.

Si je devais conserver un bon moment de ce stage ce serait lorsque la maman grèbe donne une plume à son poussin. C’était d’une délicatesse extraordinaire. Une deuxième image ce serait celle de poussin hérons cendré qui tapaient sur le troisième au point de vouloir le tuer. Ça m’a vraiment impressionné.

Quelques photos prises par les participants du stage de photo animalière an affûts flottants durant la semaine du 12 juin 2021

Cliquez sur chaque vignette pour l'agrandir.

Comment puis-je vous aider pour votre stage photo?