Compte-rendu du stage de photo animalière brame du cerf en Charente-Maritime du 20 septembre 2019
6 photographes animaliers se sont donnés vous du 20 au 25 septembre 2019 pour photographier le brame du cerf en Maritime.
Ces passionnés de photo animalière en milieu naturel et passionnés par la faune sauvage ont eu avez envie de découvrir de nouveaux horizons, de photographier de nouvelles espèces. Ils avaient aussi soif d’apprendre et de connaître de nouvelles techniques photos.
Ils sont venus partager avec moi un stage de photo animalière en Charente-Maritime pour photographier le brame du cerf élaphe ainsi que des sangliers, des chevreuils dans un cadre naturel et sauvage exceptionnel.
Cet article est le compte-rendu de ce stage de photo animalière qui s’est déroulé du 20 au 25 septembre 2019.

Ce stage photo a été organisé.
Cliquez ici découvrir mes prochains stages photo.Le commentaire écrit et oral des participants
Patricia.
Le commentaire audio de Patricia. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Cela fait 11 ans qu’on se connaît.
Je suis revenue à ce stage brame du cerf parce que c’est devenu une tradition. Jean-Jacques, mon mari, est absolument fan du brame du cerf. Ton stage fait partie de notre planning annuel. Tous les ans, on se fait la semaine au brame.
Je ne recherche pas spécialement le brame dans mes photos. Je viens parce que les paysages sont très beaux. Les couleurs automnales sont magnifiques. La lumière est aussi très belle.
Moi ce que j’aime, c’est surtout la nature et me promener. J’aime bien rencontrer aussi des personnes sympas pour échanger. C’est tout un ensemble de choses que je recherche. Pour moi, les cerfs sont une excuse. Là, par exemple, on est tous juste au début du brame. Je ne suis pas déçue. Les cerfs sont quand même là. Il suffit de les trouver.
Cette année, j’ai vraiment fait de belles photos. J’ai fait des séries très sympas. J’ai intégré les animaux dans les paysages. J’ai aussi fait quelques plans rapprochés. J’ai vraiment privilégié les décors dans mes photos.
Si je devais conserver une belle image de ce stage ce serait le moment où j’ai joué à cache-cache avec une petite harde. Les cerfs étaient dans leur environnement. Et j’avais presque l’instinct de chasseur. Je les ai observés de loin. Ensuite j’ai fait des approches pour être au plus près. Mais je ne voulais pas les effrayer. J’ai passé l’après-midi en tournant autour. On a vraiment joué à cache-cache. Et j’ai pu photographier des postures assez inhabituelles.
L’ambiance cette année à été excellente. J’étais la seule fille. C’était très bien. Le groupe était très homogène. Nous étions tous à peu près du même âge. On s’est tous très bien entendus. C’était très agréable.
James.
Le commentaire audio de James. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
C’est mon troisième stage brame du cerf avec toi.
Je suis venu pour plusieurs raisons.
Cette région est magnifique. Je n’en ai pas de telles autour de Marseille. Rien que de rester dans les bois et des forêts c’est extraordinaire. C’est une première raison.
Deuxième raison : je suis venu prendre des photos. C’est exceptionnel d’avoir des cerfs et des biches autour de soi.
Troisième raison, c’est pour être avec toi et les autres stagiaires. J’apprends beaucoup de choses. Tes cours me sont très utiles notamment ceux sur Photoshop. J’apprends toujours des petits trucs même sur le matériel. Nous discutons beaucoup entre nous. C’est très enrichissant. C’est très positif.
Ce qui m’a plu un peu moins mais on n’y peut rien, c’est que le brame été un peu tard. Il s’est décalé dans le temps.
J’aime beaucoup l’affût. Je le fais habituellement sur des guêpiers en Camargue. Si je devais faire de la billebaude sur le terrain accidenté je me fatiguerai très vite. Mais le fait de faire des affûts permet de se reposer.
A l’affût les animaux viennent même si on attend plusieurs heures. En billebaude, je les ferai fuir. Je préfère l’affût effectivement.
J’ai vécu une très belle expérience. J’ai fait fuir une harde de cerfs. Ensuite j’ai marché 5 km et je n’ai rencontré qu’un crapaud. J’ai décidé de me cacher. Et là, j’ai eu une chance incroyable. Une harde de cerfs est venue à moi. Ils se sont installés devant moi. Ils n’ont plus bougé. C’était une expérience très intéressante. Cela m’a sauvé l’après-midi. Car je n’ai fait que marcher.
Tes exposés durant la semaine m’ont encore apporté des choses nouvelles. Je revois sans arrêt tes stages la maison. Mais rien qu’en t’écoutant j’ai appris de nouvelles choses et d’autres que je devais réintégrer. Le fait que tu enregistres les exposés va me permettre de les revoir à la maison.
Avec toi j’apprends toujours. Comme j’oublie, il faut que je réapprenne. C’était très bien.
Jean-Claude.
Le commentaire audio de Jean-Claude. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
C’est mon premier stage photo avec toi.
Je suis surtout venu pour apprendre à améliorer mes photos. La photo animalière n’est pas mon seul domaine. Je pratique aussi la photo de spectacle. J’ai vraiment beaucoup appris. Par exemple, cette semaine, j’ai surtout appris à faire de l’affût. Durant ton stage il y a eu beaucoup d’échange d’idées. J’avais pas mal de lacunes en photo. Je suis comblé.
Pour moi, le brame du cerf ce sont les attitudes des animaux. La photographie du brame, c’est figé des attitudes et des expressions. De plus, l’environnement est magnifique.
À la suite de ce stage j’ai beaucoup amélioré les cadrages. J’ai aussi appris à gérer la lumière. Avant, je subissais plus la lumière. Maintenant je vais faire attention et je vais penser au positionnement avant de prendre la photo. C’est ce que je ne faisais pas avant dans l’animalier. Je suis quelqu’un qui déclenche très peu déjà. Mais maintenant j’encore faire plus attention.
L’affût permet de rencontrer plus facilement les animaux. Ils augmentent la probabilité de rencontrer des animaux et de prendre des photos. Ça fait 40 ans que j’essaie de photographier des cerfs. Je n’en avais jamais vu. Maintenant, j’ai compris qu’avec l’affût, c’est un moyen infaillible pour réaliser de belles photos animalières.
Maintenant, je sais comment m’y prendre pour photographier un cerf et tous les animaux sauvages. J’ai bien compris qu’il y avait beaucoup de précautions à prendre. Il faut que je fasse attention au vent, au soleil. Avant je ne faisais pas trop attention à ces éléments naturels. Avec ce stage, j’ai vraiment compris.
L’ambiance a été très conviviale. Nous étions dans l’échange. C’était très sympa. Il n’y avait pas de compétition, ni de grosses têtes. C’est la première année que je viens. Je pense que je reviendrai.
Tes exposés m’ont beaucoup apporté. C’est ce que je recherchais. Je lisais des articles du blog. J’ai toujours été en symbiose avec ce que tu écris. Mais le stage m’a révélé ce que j’avais caché en moi. Je tenais absolument à ce stage pour écouter tes exposés.
L’organisation est super. Je n’ai pensé que photographie pendant une semaine. Je n’ai pensé à rien d’autre. Tu nous déposes sur les affûts. Je n’ai jamais été fatigué. C’est un vrai plus. L’organisation est très bonne.
Si je devais conserver un bon moment de ce stage, ce serait dans l’affût que tu m’as prêté. J’attendais et des cerfs sont venus. Ils se sont arrêtés devant la tente. Je les ai regardé vivre. J’étais vraiment au cœur de l’action. C’était superbe.
Pascal.
Le commentaire audio de Pascal. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Chaque année, pour moi c’est un rituel de venir au brame du cerf avec toi.
C’est une année vraiment spéciale. J’ai privilégié l’affût, car je considérais que la billebaude ne donnait jamais rien. C’était très fatigant. J’ai fait quelques heures en affûts. J’ai eu de très bons résultats.
Le brame cette année a été extrêmement tardif.
Durant la première session, il faisait très chaud. J’ai privilégié un affût non loin d’une mare. Et soudain j’ai vu un cerf et deux biches se mettre dans l’eau. C’était l’un des objectifs de cette année. C’était de faire des cerfs dans l’eau. Mon deuxième objectif c’est de faire dessert dans les fougères. Ce sera pour l’année prochaine.
Pour moi le brame du cerf, c’est toute une époque, c’est toute une ambiance. Mais cette année il a fait chaud. Pour moi, l’affût reste le moyen idéal pour photographier le brame du cerf.
Cette année, je voulais prendre des cerfs dans les fougères. J’ai attendu. Soudain sur ma gauche, il y a eu un grand cerf qui est arrivé. Il s’est énervé sur l’herbe. Je ne sais pas ce qui se passait. C’était magnifique. C’était la récompense du séjour. C’était grandiose. Les photos sont magnifiques.
L’ambiance dans tes stages est toujours bonne. On peut échanger. Il n’y a pas de prise de tête. On partage. C’est ça aussi l’objectif quand je viens. Tes exposés sont intéressants. Et on peut échanger. Cela me permet de progresser. Tes exposés cette année m’ont beaucoup apporté. J’ai encore amélioré mes photos. J’ai encore corrigé mes photos. Définir correctement une bonne vision photographique est très important pour réaliser de bonnes photos.
Didier.
Le commentaire audio de Didier. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
C’est mon premier stage brame du cerf avec toi. J’ai déjà eu l’occasion d’aller en Dombes en ta compagnie.
Mes impressions générales sur ce stage sont très bonnes. Nous n’avons pas eu un temps fantastique. La période du brame s’est un petit peu décalé dans le temps. Nous avons assez mal à trouver des animaux. Pour moi c’est un peu nouveau de photographier de cette manière. J’ai pratiqué la billebaude. Mais je retourne à l’affût. La billebaude est trop aléatoire.
L’affût me permet de réaliser des images plus léchées. La billebaude, c’est du coup par coup. Quand n’on a pas de chance on ne fait rien. Les photos en billebaude ne sont pas très belles. En affût les photos sont plus réussies, plus construites. En billebaude, on prend ce qu’il y a au moment où il y a quelque chose. L’inconvénient de l’affût c’est que quand il n’y a pas d’animaux on ne fait rien.
J’ai été photographe professionnel. Je suis très exigeant. Les décors de la Haute-Saintonge sont magnifiques. Ces fleurs jaunes sont magnifiques. Les fonds sont très beaux et très propres. Les grandes plaines avec les lacs sont magnifiques. On dirait de la savane africaine. C’est extrêmement beau. La lumière est très belle, surtout le matin et le soir. En ce moment, comme il pleut, elles ne sont pas fantastiques. Mais on sent qu’il y a un potentiel qui est énorme.
Je n’avais jamais eu l’occasion de voir des cerfs d’aussi près. À l’affût j’ai un cerf qui est venu à 3 m. C’était un grand moment. Cette rencontre n’a duré que quelques secondes mais je m’en souviendrai toujours.
Les sangliers sont très difficiles à photographier. C’est extrêmement difficile de réussir une belle photo. Ils sont de couleur noire. C’est souvent en sous-bois. Il n’y a pas beaucoup de lumière. Leur attitude n’est pas très élégante et pas très hautaine. Contrairement aux cerfs qui sont magnifiques. Le sanglier est un animal délaissé. C’est assez difficile à photographier. Mais c’est beaucoup plus facile à approcher. Contrairement aux cerfs. Si on ne fait pas de bruit, c’est très facile.
Je n’ai pas pu apprécier à sa juste valeur tous les décors. Comme j’ai fait beaucoup d’affût, je ne me suis pas beaucoup déplacé mais j’ai décidé de revenir l’année prochaine donc je les mettrai plus à profit.
L’organisation était parfaite. Le logement était fantastique. L’accueil était très bon. C’est mon premier stage avec toi et avec les cerfs. Le fait que tu as un 4x4 pour nous déposer à nos affûts, c’est un vrai plus. La région est très grande. Ce serait une perte de temps terrible que de marcher.
J’ai trouvé ça tranquille et drôle d’arriver alors que la nuit est encore noire au petit matin. On attend une petite heure avant de voir le jour se lever. C’était une expérience intéressante. C’est un grand moment de réflexion. Même sur de photos pendant une heure on peut se permettre de faire de l’introspection.
Tous les exposés sur les concepts de la photo sont les points forts du stage. Je suis moins intéressé par la partie développement car je suis plus autonome. Tu as expliqué différentes techniques. Pour moi, à mon avis, c’est les concepts que tu développes pour réaliser des photos qui sont le point fort. Un stage sans ces exposés ne serait pas un stage. C’est ce qui fait la richesse et la force de tes stages.
Si je devais conserver une bonne image ce stage ce serait le cerf qui est venu à 3 m de moi alors que j’étais à l’affût. J’attendais et il est venu.
Jean-Jacques.
Le commentaire audio de Jean-Jacques. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Durant ce brame, j’ai pris autant de plaisir que les stages précédents. J’ai fait mon petit progrès. C’est un petit peu plus difficile cette année à cause du temps. Mais j’ai progressé. J’ai encore apprécié plus le brame, la nature.
Cette année j’avais décidé de rester toujours au même endroit pour photographier les animaux. Je voulais me rendre compte des horaires et de la manière dont ils vivaient. J’avais mes distances, ma focale. Les deux premiers jours ont été superbes. En plus, le fait de me mettre au même endroit m’a permis de bien maîtriser mon boîtier. j’ai pu me remettre à utiliser mon matériel. Le fait d’attendre au même endroit permet de progresser.
En me mettant à la même place, j’ai choisi mon décor, ma lumière. Et j’ai attendu. Je m’étais mis face à une mare. Les animaux sont venus se baigner. Je voulais aussi photographier des animaux qui viennent s’abreuver. J’ai fait ce que j’ai voulu. J’ai fait de belles observations. J’ai enfin compris comment on abordait un endroit.
Durant ce stage, j’ai vécu une belle histoire et une belle rencontre. Je m’étais préparé techniquement et psychologiquement pour aborder un sujet. Je me suis mis près d’un chêne. Au bout de cinq minutes, des sangliers sont passés. Au bout de 10 minutes, un lièvre est passé en courant. Je me suis dit que c’était bon signe. Au bout de deux heures le grand cerf n’étant pas arrivé, je décide de partir. J’enlève mon fantôme des bois. Je le plie. J’étais à genoux. Et soudain, sur ma droite, je vois arriver un grand cerf. Il avait quatre biches avec lui. Il me regarde. Je prends délicatement l’appareil photo. Je déclenche 3 ou 4 fois. Et d’un air dédaigneux, il s’est moqué de moi. Il est parti avec ses quatre biches. Je suis reparti. J’ai fait d’autres rencontres elles n’étaient pas aussi belles et pas aussi impressionnantes.
Je suis convaincu que l’affût porte ses fruits. Mais il faut être patient et persévérant. L’affût permet d’apprendre à faire de la photo.
Quelques photos prises par les participants du stage de photo animalière consacré en brame du cerf en Charente-Maritime durant la semaine du 22 septembre 2019










































