Stage de photo animalière pour photographier le brame du cerf en Charente-Maritime – septembre 2016
Apprendre les techniques d'approche et d'affût pour photographier le brame du cerf
Le brame du cerf a débuté plus tard que prévu en Charente-Maritime. Pour ce stage de photo animalière qui s’est déroulé la dernière semaine du mois de septembre, les cerfs viennent tout juste de commencer à bramer. En effet, les températures très élevées de ce début d’automne ne provoquent pas la chaleur des biches qui restent encore avec le faon de l’année. Pourtant, les 5 participants à ce stage ont su saisir les belles opportunités pour réaliser des photos animalières dans de magnifiques décors.
Les participants au voyage de photo animalière consacré au brame du cerf : Raphaël, Sylvie, Grégory, Pascal et Guy.
Cette année 2016 sera marquée par un brame tardif en Charente-Maritime. Les chaleurs excessives de ce début d’automne (plus de 32 degrés certains jours) ont retardé les chaleurs des biches élaphe. Ce sont ces chaleurs qui provoquent la montée de testostérone des cerfs et donc le brame.
Le réchauffement climatique est une réalité que nous pouvons vérifier chaque jour sur le terrain. Les périodes de grande chaleur et de forte sécheresse succèdent aux périodes de pluie violentes et abondantes. Cette année 2016 restera dans les annales avec un été très sec et un automne très chaud.
C’est donc avec beaucoup de retard que le brame du cerf débute durant la dernière semaine du mois de septembre. Mais il faut reconnaitre que ces chaleurs tardives ont permis à la végétation de continuer à se développer. Les décors sont magnifiques. Les fougères encore très hautes commencent tout juste à prendre des couleurs plus chaudes. Ces environnements seront parfaits pour les stagiaires qui vont créer de magnifiques photos.
Une progression pédagogique particulière
Ce premier stage de l’automne 2016 est un peu particulier. Sur les 5 participants, deux sont déjà venus. C’est la troisième participation de Pascal et la deuxième participation de Raphaël. Je dois m’adapter et leur proposer une progression pédagogique spéciale. Il n’est pas question pour moi de leur proposer le même programme que l’année dernière.
J’ai donc opté pour une progression basée sur le développement créatif des photos de cerfs. Cette année, j’ai mis l’accent sur l’utilisation d’une suite logiciel fonctionnant sous Lightroom pour réaliser des photos de nature créatives. Il est certain qu’un stage de 6 jours est toujours trop court pour apprendre et mettre en pratique immédiatement mais je crois que les bases ont été acquises. Les participants sont repartis avec les éléments essentiels pour utiliser la suite chez eux.
Des conditions de lumière exceptionnelles
Nous le répétons souvent : la Charente-Maritime possède de conditions climatiques exceptionnelles. C’est pour cette raison qu’elle est un paradis pour les photographes animaliers. Durant cette semaine, nous avons pu vérifier une nouvelle fois que c’est tout à fait justifié. Tous les matins nous avons eu des brumes sur les étangs et les prairies. Les ambiances ont été mystérieuses et énigmatiques.
Nous arrivions très tôt avant le lever de soleil pour installer des affûts. Il est certain que nous ne voyions pas les animaux à cause de l’obscurité mais eux avaient aussi la plus grande difficulté à nous distinguer dans la pénombre. Chaque jour, j’attribuais des endroits aux photographes. Nous étions déposés en 4x4 pour éviter les marches inutiles dans la nuit. Ensuite, il suffisait d’attendre que le jour se lève pour voir ce que Dame Nature nous avait réservés.
Chaque fois les surprises étaient de taille. Certains voyaient un cerf avec sa harde en train de bramer. D’autres des biches avec leurs faons. Certains ont même surpris des sangliers avec des marcassins en train de manger des racines avant de repartir se cacher dans les bois la journée.
Chaque matin a été différent mais les clichés de qualité ont été au rendez-vous pour les stagiaires.
Des couleurs automnales pour des décors de rêve
Les décors sont une composante essentielle pour les photos animalières. Pour réaliser les photos de brame et des grands mammifères, les couleurs automnales sont des ingrédients de choix. Les tons ocres, orangés donnent des tonalités chaudes aux photographies. Ils permettent de mettre en valeur la beauté des animaux. Les couleurs vertes du printemps sont totalement différentes. Les tonalités sont plus froides permettant de plus contraster les pelages des animaux.
Avec les tonalités plus chaudes de l’automne, les clichés sont plus dans la douceur, les nuances, les dégradés harmonieux.
La Charente-Maritime et particulièrement la région de la Haute-Saintonge offrent aux photographes animaliers des palettes de couleurs très larges. Il faut savoir en profiter pour les mettre à profit. Ce n’est pas toujours facile. Une certaine expérience est nécessaire. C’est un apprentissage un peu long mais nécessaire pour sublimer les beautés de la nature.
Finalement, un stage réussi
Malgré le brame tardif de cette année, les résultats des participants ont été à la hauteur de l’événement. Il est certain que les conditions climatiques particulières qui ont favorisé des décors magnifiques, ont été un vrai plus. Le groupe de photographes très homogène ainsi qu’une émulation très saine entre chacun d’eux ont été des facteurs favorisants pour la création de clichés très créatifs.
Avis écrits et sonores des participants
Grégory.
Le commentaire audio de Grégory. (cliquez sur le bouton play ci-dessus pour démarrer).
Mes impressions sur ce stage de photo animalière consacré au brame du cerf sont très bonnes. J’ai découvert une nature exceptionnelle. J’ai écouté l’avis d’un photographe professionnel sur mon travail. J’ai beaucoup apprécié ce groupe de photographes avec qui j’ai vécu et qui partageait la même passion que moi pour la photo.
Mes objectifs pour ce stage est d’apprendre à mieux utiliser mon boitier. Je m’étais rendu que je n’arrivais pas à faire certaines photos. Maintenant, je sais parfaitement l’utiliser grâce à tes conseils. Mon autre objectif était d’apprendre à comprendre le milieu dans lequel vivent les cervidés dans la vraie nature. Je voulais les observer et les photographier dans de bonnes conditions.
Tous mes objectifs ont été atteints.
Tes exposés techniques durant le stage ont été très bons. J’aime beaucoup les séances d’analyse des photos. Ton point de vue de photographe professionnel est important. On partage aussi les clichés avec les autres photographes. Cela m’a donné des idées de compositions.
De même le fait que tu nous accompagnes et que tu nous donnes beaucoup d’explications m’a apporté beaucoup sur le terrain. Ce sera plus facile pour moi en Belgique d’aller trouver des endroits avec des animaux.
Une des forces de ce stage est que l’on passe beaucoup de temps sur le terrain. En arrivant, je pensais qu’il y aurait beaucoup de théorie et peu de temps sur le terrain. C’est le contraire.
Les impressions quand on fait un affût très tôt le matin dans la nuit noire sont extraordinaires. On arrive dans un endroit où il fait tout noir. C’est la lune qui nous donne un peu de lumière. On essaie de ne pas faire de bruit. On s’installe tant bien que mal dans l’affût. On se laisse émerveiller devant la nature et on attend que le jour se lève.
Le soir c’était aussi exceptionnel mais là je faisais plus d’approche ; pas trop d’affûts.
La Haute-Saintonge est une région exceptionnelle. Les paysages sauvages sont très inspirants. C’est une région authentique sans présence humaine. La nature est belle.
Ce stage m’aura permis d’envisager la photographie animalière d’une manière différente. Je suis plus créatif. J’ai maintenant des objectifs. Je vois plus clair. Maintenant j’utilise mon boitier en manuel. Je n’aurai jamais pensé que ce soit possible en animalier. J’ai beaucoup plus de photos réussies avec ta technique qu’avec le monde priorité à l’ouverture.
Nous avons été très bien reçus dans cette maison qui n’est que pour nous. On mange très bien. C’est important car je suis un bon vivant. Vivre avec des photographes pendant 6 jours c’est important car on partage vraiment la même passion. On parle toujours de photographie. C’est génial.
Si je devais garder un bon souvenir, ce serait il y a deux jours. Il était 6h30 du matin. Il faisait très noir. J’étais dans une prairie à la lisière d’un bois. J’avais vu un sanglier au loin. Il s’est approché de moi. J’ai commencé à réaliser des photos. En photographiant le sanglier, j’ai vu au loin un cerf qui commençait à approcher. La magie a opéré. Le soleil s’est levé. Les biches sont arrivées. Et là c’était exceptionnel.
Sylvie.
Le commentaire audio de Sylvie. (cliquez sur le bouton play ci-dessus pour démarrer).
>Ce stage de photo animalière s’est très bien passé. J’ai pu constater la difficulté pour approcher les animaux sauvages Européens (je suis une habituée des voyages photo animalière en Afrique). J’ai appris les techniques pour les approcher au mieux. Mes impressions sont très bonnes.
En venant à ce stage, je voulais apprendre à approcher les cerfs car c’est une manière que je ne connaissais pas du tout. Je pense que j’ai compris comment faire entre les affûts et les approches. Je n’y arrive pas toujours mais j’ai bien saisi les trucs.
Le plus difficile pour moi dans l’approche des animaux Européens, c’est de ne pas faire de bruit, de bien se camoufler, d’approcher en pensant au vent et au soleil. Mais je reconnais que le plus dur c’est la gestion du vent à l’approche.
Ce stage est assez complet entre l’apprentissage de l’utilisation du boitier que je ne connaissais pas bien, l’apprentissage du terrain, la vie des animaux. J’ai apprécié la partie développement des photos car je ne connaissais pas les logiciels dont tu nous as appris le fonctionnement sur ordinateur. C’est un vrai plus car maintenant je vais pouvoir développer correctement mes photos.
Maintenant, je pourrai aller sur le terrain seule pour photographier des cerfs et des sangliers. Je me sens prête.
Maintenant, je vois la photographie animalière d’une autre manière. Il faut déjà réussir à trouver les animaux, à s’approcher puis enfin à faire des belles photos. Je compose et je cadre différemment. Je peux encore m’améliorer mais j’ai beaucoup progressé. J’essaye maintenant de ne plus déclencher pour rien. Je suis devenue plus exigeante et plus sélective dans les scènes à photographier. Je fais plus attention aux décors et aux attitudes des animaux.
La semaine avec les autres photographes s’est très bien passée. L’ambiance dans le groupe a été très bonne. Nous avons très bien mangé. J’ai aimé le fait d’être avec des autres photographes car nous parlons le même langage pour les éléments techniques comme les boitiers.
Si je devais retenir un moment de cette semaine, ce serait une scène avec plusieurs cerfs et daguets dans une prairie. C’était une belle image comme un pastel.
Je ne connaissais pas la Haute Saintonge. J’ai découvert cette région très jolie. Il y a des endroits avec des forêts, des étangs, des mares, des zones avec beaucoup de fougères. Les environnements pour les photos sont très variés. Je retiendrai surtout les levers et les couchers de soleil rouge qui sont impressionnants avec de belles couleurs très rougeoyantes.
J’ai beaucoup aimé partir le matin alors qu’il fait encore noir. On voit le jour se lever mais surtout c’est la surprise de découvrir s’il y a des animaux ou non quand il fait jour.
J’ai passé une très bonne semaine. Merci.
Raphaël.
Le commentaire audio de Raphaël. (cliquez sur le bouton play ci-dessus pour démarrer).
C’est mon deuxième stage brame du cerf avec toi. Je suis venu car l’année dernière j’avais beaucoup progressé. Je voulais continuer dans cette voie. Je voulais encore mieux manipuler mon boitier. J’ai beaucoup apprécié les exposés techniques consacrés au développement des photos. Tu avais préparé ces exposés pour moi et Pascal. C’était vraiment bien. Grâce à tes cours, j’ai encore beaucoup appris et progressé.
Durant ce stage, j’ai franchi un nouveau cap. Je vais réussir à mieux traiter mes photos. La suite que tu nous as proposé est beaucoup plus puissante que Lightroom.
L’année dernière, je débutais. Nous avions beaucoup travaillé le cadrage et les compositions. Cette année, avec tout ce que nous avons vu sur l’utilisation du boitier, je suis beaucoup plus créatif.
Tous mes objectifs cette année ont été atteints.
Je suis revenu cette année car j’avais beaucoup apprécié l’année dernière. On a encore été bien accueilli et nous avons encore très bien mangé.
L’ambiance dans le groupe a été super une nouvelle fois. On ne se connait mais on sympathise immédiatement. Ici on est bien.
Cette année, tu nous avais préparé plus d’exposés techniques. Cela m’a permis de développer ma créativité. Nous avons plus de temps pour travailler les photos et de suivre les exposés techniques.
Cette année, tu avais aussi innové avec la mise en place des affûts dans la nuit noire. Même si nous n’avons pas toujours eu les animaux devant nous quand le jour se levait, c’était quand même une belle expérience.
Le premier moment qui aura marqué ma semaine c’était la photo d’un cerf qui est de dos mais qui me regarde. C’était une belle rencontre inattendue. Je n’ai fait qu’une seule photo de cette scène mais elle a été réussie. La technique a parlé.
Suite à ce stage, il va falloir que j’améliore encore ma technique. Mais je sens que je progresse vite.
Guy.
Le commentaire audio de Guy. (cliquez sur le bouton play ci-dessus pour démarrer).
Ce stage de photo animalière consacré au brame du cerf a été une belle découverte. La nature en Haute Saintonge est belle. Les animaux sont magnifiques. Il y a tellement de choses que je ne peux les énumérer.
Mon objectif était de voir des cerfs de près en train de bramer. Je voulais faire des plans rapprochés sur les cerfs et les biches. Je ne l’ai pas tout à fait réalisé car il y a des débuts de matinées où je n’ai rien vu malgré la mise en place des affûts. Vers la fin de matinée, j’en voyais quelques-uns mais les lumières étaient moins bonnes. Plusieurs fois j’ai fait « chou blanc » mais c’est la nature et les animaux sont sauvages.
Je ne connaissais pas la Haute Saintonge. C’est une région extraordinaire. La nature est belle. Il y a beaucoup d’animaux et beaucoup de soleil.
Ce que j’ai appris dans ce stage consacré aux animaux Européens, c’est qu’ils ont toujours peu des êtres humains. On a toujours le sentiment qu’ils nous fuis. C’est très difficile de les photographier. Il faut marcher beaucoup pour les trouver et les voir. Il suffit d’un bruit et ils s’enfuient même si on a fait une bonne approche.
Pour ce stage, je ne m’attendais pas à avoir autant d’explications techniques que ce soit sur le boitier ou les outils informatiques. C’était bien car j’ai appris beaucoup de choses. Par exemple, je croyais connaitre mon appareil et finalement je me suis rendu compte que je ne connaissais rien. Ce stage a été une vraie découverte.
Grâce à tes explications, je vois maintenant la photographie animalière d’une autre manière. Mes photos sont totalement différentes. Maintenant elles sont mieux cadrées, mieux composées. Je fais plus attention à la lumière. Je gère mieux mes décors. Je ne pensais pas à tous ces éléments auparavant. J’espère que dans le futur, je serai plus créatif.
L’ambiance dans le groupe a été très bonne tout au long du stage. Nous avons très bien mangé. Tout le monde a été très sympa.
L’organisation que tu proposes avec le 4 x 4, les affûts permet de bien occuper le terrain. Je n’ai pas été trop fatigué.
Si je devais conserver un grand moment de ce stage, ce serait ma rencontre avec des biches et leurs faons. Elles devaient me regarder depuis un moment alors que j’étais sur le terrain. Elles étaient curieuses. Je regardais à ma gauche car je pensais les voir de ce côté. J’ai tourné la tête sur la droite et elles étaient là. Tous ces animaux étaient à 50 mètres et me regardaient. Je n’ai pas eu de problème pour les photographier. Ce fut extraordinaire.
Pascal.
Le commentaire audio de Pascal. (cliquez sur le bouton play ci-dessus pour démarrer).
C’est mon troisième stage de photo animalière consacré au brame du cerf avec toi. Si je reviens c’est d’abord parce que la région est magnifique. Je peux photographier des cerfs magnifiques en toute liberté sans aucun danger.
La seconde raison c’est que je peux ainsi continuer à bénéficier des conseils techniques que tu prodigues tout au long du stage. J’ai encore appris deux nouveaux réglages sur mon boitier qui vont bien m’aider.
Cette année, les techniques de développement que tu nous as appris m’ont beaucoup aidé. Je n’utilise toujours pas Lightroom mais c’est un projet à court terme. Vu la puissance de la suite de logiciels que tu nous a montrée, je vais m’y mettre sans tarder. Tes démonstrations m’ont ouvert de nouveaux horizons. Ces exposés techniques ont été un vrai plus.
Si je devais retenir deux moments de cette semaine de stage, le premier sera un moment de ce matin. J’étais à l’affût. Lorsque je me suis retourné, j’ai vu une harde passer devant moi. Le cerf, maitre de place, bramait. C’était franchement extraordinaire. La lumière était magnifique. Il n’y a que dans cette région que l’on peut assister à tels spectacles en toute liberté avec des animaux magnifiques.
Le second grand moment que je retiendrai est sans doute la première session que nous avons faite. J’étais près d’un lac. Un cerf bramait. La brume couvrait totalement le lac. Les couleurs matinales étaient magnifiques. C’était extraordinaire.
Cette année, tu avais innové dans l’organisation du stage. Nous sommes toujours partis dans les bois et les prairies alors qu’il faisait encore nuit noire. Pour moi c’était parfait car je connaissais bien le terrain et les endroits. Pour préparer mes affûts tout allait bien. Mais je mets à la place de ce qui ne connaissait pas. Ils ont dû avoir un peu d’appréhension. Mais c’est vraiment un plus car on peut s’installer où on veut et se préparer pour réaliser des photos quand le jour se lève.
Ce troisième stage brame du cerf a été extraordinaire. J’ai été au calme. On est bichonné. On nous dépose en 4 x 4. On revient nous chercher. J’ai éprouvé moins de fatigue que d’habitude où nous devions rentrer à pied. L’organisation que tu as mise en place cette année a vraiment été top.
La galerie photo des participants
Stage de photo en affût flottant en juin 2016 en Dombes
6 participants pour photographier les trésors cachés animaliers de la Dombes
Pour ce nouveau stage de photo animalière consacré à la prise de vue depuis des affûts flottants, nous avons réuni 6 photographes expérimentés mais qui n’avaient utilisé ce moyen pour réaliser des clichés. La météo a été un peu plus clémente que les deux semaines précédentes. Les photos réalisées ont été différentes mais tout aussi intéressantes d’un point de vue de la qualité.
Les participants au stage de photo animalière dans la Dombes (de gauche à droite): Alain, Cédric, Germain, Eduardo, Yves, Nicolas et Amar.
Pour ce stage en Dombes nous avons réuni 6 photographes. Nous connaissions Germain, Alain, Nicolas et Yves qui avaient déjà participé à des stages de photo animalière et sous-marine en notre compagne. Eduardo et Cédric étaient deux nouveaux venus dans nos voyages.
Seul Alain connaissait la pratique de l’affût flottant. Il avait eu l’occasion de le pratiquer pendant 2 jours en Camargue. Cette fois, il avait décidé de passer tout une semaine en notre compagnie pour parfaire sa technique et développer sa créativité. Comme tous les photographes étaient très expérimentés, nous avons rapidement orientés notre progression pédagogique vers la réalisation de photos créatives.
Après avoir expliqué lors du premier exposé technique les différentes catégories de la photo animalière tous les participants ont émis le souhait de connaitre des trucs et des astuces pour réaliser des photos artistiques intéressantes. Le tempo était donné. Nous avions tout un groupe avec des niveaux hétérogènes mais qui avait maintenant un objectif commun.
La météo un peu étrange de ce séjour allait servir nos objectifs.
Le martin pêcheur était de retour
Cette semaine de photo en affût flottant a été placé sous le signe de la chance. En effet, durant les deux premières semaines nous avons attendu vainement l’apparition d’un couple de martin pêcheurs qui avait l’habitude de nicher dans un terrier proche de l’un des étangs que nous connaissions.
Mais cette année, le niveau d’eau anormalement élevé a englouti le terrier. Le couple est certain parti ailleurs, nous laissant sur notre faim. Nous avions pourtant mis en place un aquarium avec des affûts fixes.
C’est Germain, lors d’une session en affût flottant qui a repéré le martin pêcheur perché sur une branche d’arbre en train de pêcher. Ce fut une chance incroyable car il a passé plusieurs heures à l’observer et à le photographier. A partir de ce jour, tous les photographes se sont succédé dans l’affût flottant pour immortaliser le graal. De belles photos de pêche ont été réalisées.
Quelques-unes sont présentées dans le diaporama des stagiaires.
La Dombes : un paradis pour les oiseaux des zones humides
La région de la Dombes regorge d’espèces d’oiseaux. Près de 130 espèces s’y reproduisent régulièrement. 30 000 oiseaux hivernent régulièrement.
La région de la Dombes est couverte par plus de 1000 étangs. Ces étangs sont d’origine humaine. Ils sont peu profonds et sont utilisés pour la pisciculture. Leur particularité est que le fond est légèrement incliné permettant à l’eau de s’écouler lentement et régulièrement vers l’émissaire. Ces étangs poissonneux attirent de nombres espèces d’oiseaux. C’est une zone d’importance internationale pour les oiseaux migrateurs des zones humides.
Pendant les mois de mai, juin et juillet, il est possible d’observer quelques espèces emblématiques de la région : grèbe huppé, grèbe castagneux, grèbe à cou noir, nette rousse, guifette moustac, bihoreau gris, héron pourpré, héron cendré, héron crabier, aigrette garzette, grande aigrette, héron gardeboeuf, cormoran, foulque macroule, rousserole effarvatte, phragmite des joncs, martin pêcheur d’Europe, fauvette, busard des roseaux, milan.
La Dombes n’attire pas seulement les oiseaux. Les rats musqués et les ragondins sont aussi des mammifères que l’on croise souvent sur les étangs.
Les libellules, les grenouilles vertes et les couleuvres à collier font aussi partie du paysage animalier.
Les lumières qui baignent la Dombes sont exceptionnelles. Au printemps et au début de l’été, les petits matins sont souvent baignés par des lumières chaudes et feutrés. Quel bonheur d’observer des canards ou des grèbes se déplaçant sur les étangs dans cette ambiance magique.
Des conditions météo très changeantes
Durant cette troisième semaine de stage en Dombes, les conditions météo ont été un peu différentes. Nous avons moins de pluie mais des orages d’une intensité très forte avec deux belles journées de soleil.
Finalement, les participants se sont rendu compte que le soleil n’est pas nécessairement un atout pour réaliser de bonnes photos animalières. En effet les lumières sont parfois dures et il est difficile malgré la qualité du calcul de l’exposition des boitiers de rendre compte de la texture et des détails des plumages. Avec une météo plus nuageuse, les expositions sont bien meilleures et les couleurs sont beaucoup plus naturelles.
Les affûts flottants construits à l’aide toiles ont une fois de plus bien résistés aux intempéries. La pluie n’est pas un problème pour les photographes. Le véritable ennemi est le vent. En effet, il devient impossible de manœuvrer un affût quand le vent s’engouffre à l’intérieur. En Dombes, c’est un problème mineur car les étangs sont toujours protégés du vent par de grandes haies d’arbres. Il est rare qu’un étang soit totalement soumis au vent.
Grâce à ces conditions météo exceptionnelles, les photos réalisées ont été de très bonne qualitéDurant nos exposés techniques, nous avons aussi bien expliqué comment utiliser au mieux les contrôles et les paramétrages des boitiers numériques. Nous devons reconnaitre que les réglages des appareils photo actuels sont les meilleurs que nous n’ayons jamais eus. Réaliser des photos animalières devient vraiment très facile quelques soient les conditions de prises de vues que ce soit pour des portraits, des comportements ou des scènes d’action.
Une semaine de photo très réussie
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Pendant ce stage de photo en affût flottants, nous avons abordé des thèmes créatifs qui nous tiennent à cœur. Nous avons dévoilé quelques-uns de nos secrets de fabrication pour bien composer, cadrer et choisir les meilleurs points de vue. Les photos réalisées par les 6 participants nous ont montré que nous étions une fois de plus sur le bon chemin.
Nous avons pris l’habitude de partager nos connaissances et nos compétences avec ceux qui assistent à nos stages. Nous avons appris avec le temps que c’est en échangeant que nous devenions plus forts.
Quand ces échanges se font sans la convivialité, la sérénité et la bonne humeur, les stages sont toujours réussis. Les beautés cachées de la Dombes nous permettent aussi de trouver cette chaleur humaine que nous recherchons pour ouvrir de nouveaux horizons photographiques aux participants qui nous font confiance. Ce stage nous a montré que la manière de travailler est la meilleure qui soit. Les commentaires des stagiaires sont là pour le prouver.
Le diaporama des photos des participants
Les photos sont proposées dans l'ordre alphabétique des participants.
Le commentaire écrit et oral des participants
Cédric.
Pour écouter le commentaire audio de Cédric, cliquez sur le bouton play ci-dessus pour le démarrer.
Mes impressions générales sur ce stage sont très bonnes. Je ne connaissais pas du tout ce moyen pour réaliser des photos animalières. Je suis venu pour apprendre.
L’affût flottant est l’outil idéal pour observer la vie sauvage sur les étangs. Ce qui m’a marqué c’est qu’on est très près des animaux aquatiques. D’habitude je les voyais de loin. J’ai pu observer des comportements que je n’avais jamais vus avant.
Je suis photographe animalier mais j’ai appris de nouvelles techniques pour réaliser d’autres photos. Au ras de l’eau les points de vue et les décors sont totalement différents. L’eau est un élément créatif intéressant car on peut travailler avec les réflexions. Les nuances dans les lumières sont différentes. C’est totalement différent de la montagne où j’ai l’habitude de photographier.
Avec l’affût flottant, j’ai pu réaliser des photos plus créatives. En montagne, je suis plus soumis aux conditions extérieures.
C’est mon premier voyage en Dombes. J’en avais entendu parler par d’autres photographes. Tu m’as donné l’occasion de venir réaliser ce rêve.
Dans le groupe, tous les photographes ont une approche différente. Cela m’a permis de m’inspirer des autres approches photographiques. C’est intéressant. Les revues de photos et les exposés techniques m’ont beaucoup appris et aidé à progresser. Tes conseils techniques sont un vrai plus. J’ai fait beaucoup d’autres stages photo et il n’y avait jamais ces conseils. C’est par exemple la première fois qu’un animateur aborde la retouche photo pendant un stage. J’ai beaucoup apprécié les conseils pour améliorer la créativité en photo. C’est un vrai plus. Un véritable bonus.
Si je devais conserver en mémoire une image de ce stage, ce serait sans hésiter le héron pourpré. C’était l’un de mes objectifs. Je voulais vraiment le voir. J’en ai photographié un avec une carpe dans le bec en train de voler au-dessus des roseaux. Cette photo restera longtemps en mémoire.
Eduardo.
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Ce stage a été une pure beauté tout simplement. L’environnement de la Dombes se prête parfaitement pour réaliser de belles photos. L’ambiance générale a été excellente. Ce stage va vraiment dans le sens des voyages que j’aime faire. Les photographes étaient passionnés dans un milieu agréable au contact de la nature. Tant pis pour la météo. Cela fait partie de la photographie de la nature.
Pour moi photographier depuis un affût flottant c’est la liberté totale. Liberté de mouvement ; liberté de choisir les scènes. L’affût offre la possibilité de s’approcher très près des animaux sans qu’ils s’en rendent compte. C’est aussi créer une grande intimité avec eux. J’ai pu observer des comportements que je n’aurai pas pu faire même avec un téléobjectif depuis des berges.
La région de la Dombes est magnifique. Les spectacles offerts par les paysages sont incroyables. Les étangs sont magnifiques. La température de l’eau était agréable. Les accès sont faciles. Nous avons eu un peu de pluie mais cela fait partie de la photo en extérieur.
Au début du stage nous étions 7 photographes. J’ai l’impression que nous avons terminé à 7 amis. Tout le monde est agréable, passionné par son activité. L’ambiance dans le groupe a été géniale. Chacun avait le même amour pour la nature. Cela a permis de créer des liens entres les participants. L’organisation a été parfaite. Elle a été largement au-delà de ce que j’attendais.
Après ce stage, je vois la photographie animalière d’une autre manière. Avant c’était prendre en photo des animaux. Maintenant j’ai eu une vision totalement différente. Avant j’étais dans le registre du descriptif et illustratif. Maintenant c’est une approche plus artistique, plus créative. J’ai envie de montrer la beauté dans ce que je vois.
Tes exposés techniques m’ont beaucoup aidé à structuré mon approche photographique. Mais ce n’est pas tout. C’est surtout ta passion dans tout ce que tu transmets qui apporte beaucoup.
Si je devais retenir une photo de ce stage, ce serait difficile car il y en a beaucoup. Mais je garderai la simplicité d’une photo d’un ragondin qui se déplace en douceur à la surface de l’eau dans un coucher de soleil. L’animal est calme. Habituellement, il est dénigré mais il est magnifique et il a toute sa place dans un tel milieu naturel.
Alain.
Pour écouter le commentaire audio de Alain, cliquez sur le bouton play ci-dessus pour le démarrer.
Ce stage a été parfait d’un bout à l’autre malgré les orages. Les paysages et les animaux ont été parfaits pour réaliser des photos. J’ai bien aimé tout ce qui s’est passé pendant cette semaine.
Photographier depuis un affût flottant, j’y pensais depuis longtemps. J’avais eu l’occasion de tester mais cela n’avait duré qu’une journée. J’avais un peu une appréhension car je me demandais si ça n’allait pas être trop éprouvant car j’ai 70 ans. J’avais entendu parler de la Dombes et j’en rêvais. J’adore la nature et les animaux et en particulier les oiseaux. Ce j’ai trouvé extraordinaire par rapport à tous les safaris que j’ai fait c’est qu’on est dans une petite bulle, enfermé. On ne voit rien. On est face aux animaux, face à la nature, face aux étangs. Et c’est un moment de grande détente et de jouissance. Quand on sort de l’affût au bout de 4 ou 5 heures, épuisé, On retrouve le monde extérieur mais on a l’impression de venir d’un autre monde.
L’affût flottant permet d’être au plus près des animaux, les yeux dans les yeux. On est surtout seul face aux animaux. Il n’y a personne à côté : pas d’autres appareils photo, pas de voiture. Il n’y a que nous. On en communion totale avec la nature. C’est vraiment le top du top. On peut approcher les oiseaux très facilement avec beaucoup de calme et de sérénité. J’ai été sublimé par cette expérience.
La Dombes c’est vraiment ce que j’attendais pour vivre cette expérience en affûts flottants. Nous avons beaucoup d’eau. Parfois ce fut un peu limite à cause des pluies. Il n’y a pas de mauvaises odeurs, pas de déchets. Il y a beaucoup d’animaux. Nous avons eu de la pluie mais J’ai apprécié de réaliser des photos quand il pleut. Je dois ajouter qu’en Dombes, on mange très bien.
L’ambiance pendant le stage a été parfaite. IL n’y a rien à dire. On est libre de partir quand on veut et de rentrer quand on le souhaite. Tu nous bien présenté les étangs avec les oiseaux et leurs habitudes. L’organisation que tu proposes est parfaite. Il n’y a rien à changer.
Si je devais conserver une photo de ce séjour ce serait sans conteste celui avec le bihoreau qui pêchait. J’ai toujours cherché à le photographier. Je l’ai toujours vu furtivement. J’ai passé une heure en tête à tête avec lui. Il a pêché deux énormes poissons. Il en a avalé un. Il nous a fait des mimiques terribles. Cela a été un moment sublime pour moi. Je suis sorti vidé de cette session tellement cela avait été intensif. Juste avant il y avait eu le martin pêcheur à cause de l’excitation.
Germain.
Pour écouter le commentaire audio de Germain, cliquez sur le bouton play ci-dessus pour le démarrer.
Mes impressions sur ce stage sont très positives. Ce fut très agréable. J’ai passé ces quelques jours en bonne compagnie. Grâce à toi et aux autres participants j’ai appris beaucoup de techniques sur la photo animalière. Personne n’a été avare de conseils.
En venant ici, je ne connaissais absolument pas la photo animalière et encore moins la technique de l’affût flottant. C’est un peu physique mais c’est agréable. Je recommencerai.
Avec l’affût flottant j’ai appris à m’approcher très près des animaux. Naturellement, ils sont farouches. On ne peut pas les aborder facilement sur terre. Avec l’affût on ne leur fait pas peur. Si on respecte la distance de sécurité et que l’on tourne autour d’eux, on peut facilement réaliser des photos.
Durant ce stage, j’ai découvert des oiseaux que je ne connaissais pas. Je connaissais les Dombes de nom car je n’habite pas loin mais je n’étais jamais venu. C’est un milieu naturel extraordinaire. C’est une région agréable avec des personnes très agréables aussi. On y mange très bien. On y dort très bien car elle est très silencieuse.
L’ambiance a été très bonne. Il y avait des gens de tout âge. Mais nous étions tous passionnés par ce que nous faisions.
Si je devais retenir une photo de ce stage ce serait le martin pêcheur. C’est une flèche bleue. Je l’ai vu pêcher avec ses ailes en delta. C’est la photo que je garde à l’esprit.
Yves.
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Ce stage a été vraiment très sympa. J’avais vécu avec toi le brame du cerf. J’avais envie de recommencer un voyage en ta compagnie. Avec toi j’ai découvert le côté poétique de la photo. Je ne maitrise pas encore mais je ne désespère pas.
Photographier depuis un affût flottant c’est une sensation très curieuse. On est au ras de l’eau. On est à la même hauteur que les animaux. Ce n’est pas quelque chose dont on a l’habitude. On peut observer la vie aquatique de manière différente. Comme les animaux ne réagissent pas face à nous car ils ne considèrent pas comme des êtres humains, ils continuent de vivre comme si de rien n’était. Pour moi c’est extraordinaire.
Evoluer avec un affût flottant, c’est totalement différent de la prise de vue terrestre. On peut photographier avec des reflets dans l’eau. On tenir compte du décor. Ce n’est pas forcément plus facile. C’est différent.
Les étangs de la Dombes sont superbes car on peut marcher dedans sans risque de tomber dans un trou. On se déplace dans le silence et le calme. Quand on est au milieu d’un étang, on est dans notre bulle. On a l’impression d’être seul au monde. C’est une expérience incroyable.
L’organisation du stage comme toujours avec toi est parfaite. C’est carré. On sait où on va. Les exposés techniques m’ont beaucoup plu. Ta manière de partager ta passion de la nature avec nous est très intéressante. C’est au-delà de l’enseignement. Tu trouves toujours le moyen de nous intéresser.
Si je devais me souvenir d’un moment, ce serait le calme qui régnait pendant les sessions et surtout l’intimité que j’ai vécue avec les animaux. J’ai eu l’impression qu’ils savaient que j’étais là mais ils m’acceptaient. C’était génial.
Nicolas.
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Au départ, j’avais une petite appréhension car je me disais que toute une journée dans la vase, cela ne doit pas être très amusant. Je me suis dit que je verrai bien. Finalement, c’est une impression extraordinaire car on est au milieu de la nature comme en Charente-Maritime où je suis allé avec toi photographier le brame du cerf. Durant les sessions photo, j’ai toujours été en harmonie avec la nature. Je n’aurai jamais pensé être aussi près des oiseaux. J’ai pu photographier un martin pêcheur à 4 mètres. J’ai vu un héron à quelques mètres. On vit vraiment avec les animaux. C’est très impressionnant.
Au départ quand je rentrais dans l’affût flottant, je ne voulais pas le fermer. J’avais un peu peur car j’étais dans de la vase. Après deux ou trois sessions, je me suis bien habitué. Quand on est dans l’affût on fait partie de la nature sauvage. Quand on en sort, on en sort. On revient dans le monde des humains. C’est une impression étrange de se dire qu’on est des hommes mais que l’on n’appartient plus à la nature. L’affût flottant permet de retrouver vraiment le lien avec la vraie nature.
Tu nous avais bien conseillé avec le matériel. Je n’ai pas eu froid. J’ai rapidement trouvé mes marques.
La région de la Dombes est un petit paradis terrestre. Les lumières sont belles. Mais quand on est sur les étangs c’est incroyable. Je n’aurai jamais pensé voir un buzard saint-martin aussi près. Ce qui est extraordinaire dans les endroits que tu trouves, c’est que l’on pourrait se croire dans une autre région du monde alors qu’on est en France.
Ce qui est incroyable en Dombes, ce sont les changements rapides de lumière. On a du soleil ; puis une tempête ; puis un arc en ciel. Dans une journée, tout change. C’est fantastique. On est loin de la mer mais pour la photo c’est extraordinaire.
Les exposés techniques et les revues de photos sont toujours très riches quand on part avec toi. C’est très intense. Heureusement qu’il y a la sieste l’après-midi. Il y a une ambiance un peu scoute. Il y a beaucoup de partages. On vit ensemble. Le budget est démocratique. Cela permet de faire deux voyages photo par an. C’est un point positif.
Si je devais garder un souvenir de ce voyage, ce serait le martin pêcheur. On a de la chance de le retrouver. J’étais à 4 mètres. C’était incroyable. J’ai beaucoup aimé le buzard saint-martin ou le bihoreau. Il y a beaucoup de moments incroyables. La nature ici offre toujours un cadeau. C’était unique. Ce n’est pas que les animaux. Il y a aussi les paysages et les ambiances.