Stage de photo en affût flottant en juin 2016 en Dombes
6 participants pour photographier les trésors cachés animaliers de la Dombes
Pour ce nouveau stage de photo animalière consacré à la prise de vue depuis des affûts flottants, nous avons réuni 6 photographes expérimentés mais qui n’avaient utilisé ce moyen pour réaliser des clichés. La météo a été un peu plus clémente que les deux semaines précédentes. Les photos réalisées ont été différentes mais tout aussi intéressantes d’un point de vue de la qualité.
Les participants au stage de photo animalière dans la Dombes (de gauche à droite): Alain, Cédric, Germain, Eduardo, Yves, Nicolas et Amar.
Pour ce stage en Dombes nous avons réuni 6 photographes. Nous connaissions Germain, Alain, Nicolas et Yves qui avaient déjà participé à des stages de photo animalière et sous-marine en notre compagne. Eduardo et Cédric étaient deux nouveaux venus dans nos voyages.
Seul Alain connaissait la pratique de l’affût flottant. Il avait eu l’occasion de le pratiquer pendant 2 jours en Camargue. Cette fois, il avait décidé de passer tout une semaine en notre compagnie pour parfaire sa technique et développer sa créativité. Comme tous les photographes étaient très expérimentés, nous avons rapidement orientés notre progression pédagogique vers la réalisation de photos créatives.
Après avoir expliqué lors du premier exposé technique les différentes catégories de la photo animalière tous les participants ont émis le souhait de connaitre des trucs et des astuces pour réaliser des photos artistiques intéressantes. Le tempo était donné. Nous avions tout un groupe avec des niveaux hétérogènes mais qui avait maintenant un objectif commun.
La météo un peu étrange de ce séjour allait servir nos objectifs.
Le martin pêcheur était de retour
Cette semaine de photo en affût flottant a été placé sous le signe de la chance. En effet, durant les deux premières semaines nous avons attendu vainement l’apparition d’un couple de martin pêcheurs qui avait l’habitude de nicher dans un terrier proche de l’un des étangs que nous connaissions.
Mais cette année, le niveau d’eau anormalement élevé a englouti le terrier. Le couple est certain parti ailleurs, nous laissant sur notre faim. Nous avions pourtant mis en place un aquarium avec des affûts fixes.
C’est Germain, lors d’une session en affût flottant qui a repéré le martin pêcheur perché sur une branche d’arbre en train de pêcher. Ce fut une chance incroyable car il a passé plusieurs heures à l’observer et à le photographier. A partir de ce jour, tous les photographes se sont succédé dans l’affût flottant pour immortaliser le graal. De belles photos de pêche ont été réalisées.
Quelques-unes sont présentées dans le diaporama des stagiaires.
La Dombes : un paradis pour les oiseaux des zones humides
La région de la Dombes regorge d’espèces d’oiseaux. Près de 130 espèces s’y reproduisent régulièrement. 30 000 oiseaux hivernent régulièrement.
La région de la Dombes est couverte par plus de 1000 étangs. Ces étangs sont d’origine humaine. Ils sont peu profonds et sont utilisés pour la pisciculture. Leur particularité est que le fond est légèrement incliné permettant à l’eau de s’écouler lentement et régulièrement vers l’émissaire. Ces étangs poissonneux attirent de nombres espèces d’oiseaux. C’est une zone d’importance internationale pour les oiseaux migrateurs des zones humides.
Pendant les mois de mai, juin et juillet, il est possible d’observer quelques espèces emblématiques de la région : grèbe huppé, grèbe castagneux, grèbe à cou noir, nette rousse, guifette moustac, bihoreau gris, héron pourpré, héron cendré, héron crabier, aigrette garzette, grande aigrette, héron gardeboeuf, cormoran, foulque macroule, rousserole effarvatte, phragmite des joncs, martin pêcheur d’Europe, fauvette, busard des roseaux, milan.
La Dombes n’attire pas seulement les oiseaux. Les rats musqués et les ragondins sont aussi des mammifères que l’on croise souvent sur les étangs.
Les libellules, les grenouilles vertes et les couleuvres à collier font aussi partie du paysage animalier.
Les lumières qui baignent la Dombes sont exceptionnelles. Au printemps et au début de l’été, les petits matins sont souvent baignés par des lumières chaudes et feutrés. Quel bonheur d’observer des canards ou des grèbes se déplaçant sur les étangs dans cette ambiance magique.
Des conditions météo très changeantes
Durant cette troisième semaine de stage en Dombes, les conditions météo ont été un peu différentes. Nous avons moins de pluie mais des orages d’une intensité très forte avec deux belles journées de soleil.
Finalement, les participants se sont rendu compte que le soleil n’est pas nécessairement un atout pour réaliser de bonnes photos animalières. En effet les lumières sont parfois dures et il est difficile malgré la qualité du calcul de l’exposition des boitiers de rendre compte de la texture et des détails des plumages. Avec une météo plus nuageuse, les expositions sont bien meilleures et les couleurs sont beaucoup plus naturelles.
Les affûts flottants construits à l’aide toiles ont une fois de plus bien résistés aux intempéries. La pluie n’est pas un problème pour les photographes. Le véritable ennemi est le vent. En effet, il devient impossible de manœuvrer un affût quand le vent s’engouffre à l’intérieur. En Dombes, c’est un problème mineur car les étangs sont toujours protégés du vent par de grandes haies d’arbres. Il est rare qu’un étang soit totalement soumis au vent.
Grâce à ces conditions météo exceptionnelles, les photos réalisées ont été de très bonne qualitéDurant nos exposés techniques, nous avons aussi bien expliqué comment utiliser au mieux les contrôles et les paramétrages des boitiers numériques. Nous devons reconnaitre que les réglages des appareils photo actuels sont les meilleurs que nous n’ayons jamais eus. Réaliser des photos animalières devient vraiment très facile quelques soient les conditions de prises de vues que ce soit pour des portraits, des comportements ou des scènes d’action.
Une semaine de photo très réussie
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Pendant ce stage de photo en affût flottants, nous avons abordé des thèmes créatifs qui nous tiennent à cœur. Nous avons dévoilé quelques-uns de nos secrets de fabrication pour bien composer, cadrer et choisir les meilleurs points de vue. Les photos réalisées par les 6 participants nous ont montré que nous étions une fois de plus sur le bon chemin.
Nous avons pris l’habitude de partager nos connaissances et nos compétences avec ceux qui assistent à nos stages. Nous avons appris avec le temps que c’est en échangeant que nous devenions plus forts.
Quand ces échanges se font sans la convivialité, la sérénité et la bonne humeur, les stages sont toujours réussis. Les beautés cachées de la Dombes nous permettent aussi de trouver cette chaleur humaine que nous recherchons pour ouvrir de nouveaux horizons photographiques aux participants qui nous font confiance. Ce stage nous a montré que la manière de travailler est la meilleure qui soit. Les commentaires des stagiaires sont là pour le prouver.
Le diaporama des photos des participants
Les photos sont proposées dans l'ordre alphabétique des participants.
Le commentaire écrit et oral des participants
Cédric.
Pour écouter le commentaire audio de Cédric, cliquez sur le bouton play ci-dessus pour le démarrer.
Mes impressions générales sur ce stage sont très bonnes. Je ne connaissais pas du tout ce moyen pour réaliser des photos animalières. Je suis venu pour apprendre.
L’affût flottant est l’outil idéal pour observer la vie sauvage sur les étangs. Ce qui m’a marqué c’est qu’on est très près des animaux aquatiques. D’habitude je les voyais de loin. J’ai pu observer des comportements que je n’avais jamais vus avant.
Je suis photographe animalier mais j’ai appris de nouvelles techniques pour réaliser d’autres photos. Au ras de l’eau les points de vue et les décors sont totalement différents. L’eau est un élément créatif intéressant car on peut travailler avec les réflexions. Les nuances dans les lumières sont différentes. C’est totalement différent de la montagne où j’ai l’habitude de photographier.
Avec l’affût flottant, j’ai pu réaliser des photos plus créatives. En montagne, je suis plus soumis aux conditions extérieures.
C’est mon premier voyage en Dombes. J’en avais entendu parler par d’autres photographes. Tu m’as donné l’occasion de venir réaliser ce rêve.
Dans le groupe, tous les photographes ont une approche différente. Cela m’a permis de m’inspirer des autres approches photographiques. C’est intéressant. Les revues de photos et les exposés techniques m’ont beaucoup appris et aidé à progresser. Tes conseils techniques sont un vrai plus. J’ai fait beaucoup d’autres stages photo et il n’y avait jamais ces conseils. C’est par exemple la première fois qu’un animateur aborde la retouche photo pendant un stage. J’ai beaucoup apprécié les conseils pour améliorer la créativité en photo. C’est un vrai plus. Un véritable bonus.
Si je devais conserver en mémoire une image de ce stage, ce serait sans hésiter le héron pourpré. C’était l’un de mes objectifs. Je voulais vraiment le voir. J’en ai photographié un avec une carpe dans le bec en train de voler au-dessus des roseaux. Cette photo restera longtemps en mémoire.
Eduardo.
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Ce stage a été une pure beauté tout simplement. L’environnement de la Dombes se prête parfaitement pour réaliser de belles photos. L’ambiance générale a été excellente. Ce stage va vraiment dans le sens des voyages que j’aime faire. Les photographes étaient passionnés dans un milieu agréable au contact de la nature. Tant pis pour la météo. Cela fait partie de la photographie de la nature.
Pour moi photographier depuis un affût flottant c’est la liberté totale. Liberté de mouvement ; liberté de choisir les scènes. L’affût offre la possibilité de s’approcher très près des animaux sans qu’ils s’en rendent compte. C’est aussi créer une grande intimité avec eux. J’ai pu observer des comportements que je n’aurai pas pu faire même avec un téléobjectif depuis des berges.
La région de la Dombes est magnifique. Les spectacles offerts par les paysages sont incroyables. Les étangs sont magnifiques. La température de l’eau était agréable. Les accès sont faciles. Nous avons eu un peu de pluie mais cela fait partie de la photo en extérieur.
Au début du stage nous étions 7 photographes. J’ai l’impression que nous avons terminé à 7 amis. Tout le monde est agréable, passionné par son activité. L’ambiance dans le groupe a été géniale. Chacun avait le même amour pour la nature. Cela a permis de créer des liens entres les participants. L’organisation a été parfaite. Elle a été largement au-delà de ce que j’attendais.
Après ce stage, je vois la photographie animalière d’une autre manière. Avant c’était prendre en photo des animaux. Maintenant j’ai eu une vision totalement différente. Avant j’étais dans le registre du descriptif et illustratif. Maintenant c’est une approche plus artistique, plus créative. J’ai envie de montrer la beauté dans ce que je vois.
Tes exposés techniques m’ont beaucoup aidé à structuré mon approche photographique. Mais ce n’est pas tout. C’est surtout ta passion dans tout ce que tu transmets qui apporte beaucoup.
Si je devais retenir une photo de ce stage, ce serait difficile car il y en a beaucoup. Mais je garderai la simplicité d’une photo d’un ragondin qui se déplace en douceur à la surface de l’eau dans un coucher de soleil. L’animal est calme. Habituellement, il est dénigré mais il est magnifique et il a toute sa place dans un tel milieu naturel.
Alain.
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Ce stage a été parfait d’un bout à l’autre malgré les orages. Les paysages et les animaux ont été parfaits pour réaliser des photos. J’ai bien aimé tout ce qui s’est passé pendant cette semaine.
Photographier depuis un affût flottant, j’y pensais depuis longtemps. J’avais eu l’occasion de tester mais cela n’avait duré qu’une journée. J’avais un peu une appréhension car je me demandais si ça n’allait pas être trop éprouvant car j’ai 70 ans. J’avais entendu parler de la Dombes et j’en rêvais. J’adore la nature et les animaux et en particulier les oiseaux. Ce j’ai trouvé extraordinaire par rapport à tous les safaris que j’ai fait c’est qu’on est dans une petite bulle, enfermé. On ne voit rien. On est face aux animaux, face à la nature, face aux étangs. Et c’est un moment de grande détente et de jouissance. Quand on sort de l’affût au bout de 4 ou 5 heures, épuisé, On retrouve le monde extérieur mais on a l’impression de venir d’un autre monde.
L’affût flottant permet d’être au plus près des animaux, les yeux dans les yeux. On est surtout seul face aux animaux. Il n’y a personne à côté : pas d’autres appareils photo, pas de voiture. Il n’y a que nous. On en communion totale avec la nature. C’est vraiment le top du top. On peut approcher les oiseaux très facilement avec beaucoup de calme et de sérénité. J’ai été sublimé par cette expérience.
La Dombes c’est vraiment ce que j’attendais pour vivre cette expérience en affûts flottants. Nous avons beaucoup d’eau. Parfois ce fut un peu limite à cause des pluies. Il n’y a pas de mauvaises odeurs, pas de déchets. Il y a beaucoup d’animaux. Nous avons eu de la pluie mais J’ai apprécié de réaliser des photos quand il pleut. Je dois ajouter qu’en Dombes, on mange très bien.
L’ambiance pendant le stage a été parfaite. IL n’y a rien à dire. On est libre de partir quand on veut et de rentrer quand on le souhaite. Tu nous bien présenté les étangs avec les oiseaux et leurs habitudes. L’organisation que tu proposes est parfaite. Il n’y a rien à changer.
Si je devais conserver une photo de ce séjour ce serait sans conteste celui avec le bihoreau qui pêchait. J’ai toujours cherché à le photographier. Je l’ai toujours vu furtivement. J’ai passé une heure en tête à tête avec lui. Il a pêché deux énormes poissons. Il en a avalé un. Il nous a fait des mimiques terribles. Cela a été un moment sublime pour moi. Je suis sorti vidé de cette session tellement cela avait été intensif. Juste avant il y avait eu le martin pêcheur à cause de l’excitation.
Germain.
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Mes impressions sur ce stage sont très positives. Ce fut très agréable. J’ai passé ces quelques jours en bonne compagnie. Grâce à toi et aux autres participants j’ai appris beaucoup de techniques sur la photo animalière. Personne n’a été avare de conseils.
En venant ici, je ne connaissais absolument pas la photo animalière et encore moins la technique de l’affût flottant. C’est un peu physique mais c’est agréable. Je recommencerai.
Avec l’affût flottant j’ai appris à m’approcher très près des animaux. Naturellement, ils sont farouches. On ne peut pas les aborder facilement sur terre. Avec l’affût on ne leur fait pas peur. Si on respecte la distance de sécurité et que l’on tourne autour d’eux, on peut facilement réaliser des photos.
Durant ce stage, j’ai découvert des oiseaux que je ne connaissais pas. Je connaissais les Dombes de nom car je n’habite pas loin mais je n’étais jamais venu. C’est un milieu naturel extraordinaire. C’est une région agréable avec des personnes très agréables aussi. On y mange très bien. On y dort très bien car elle est très silencieuse.
L’ambiance a été très bonne. Il y avait des gens de tout âge. Mais nous étions tous passionnés par ce que nous faisions.
Si je devais retenir une photo de ce stage ce serait le martin pêcheur. C’est une flèche bleue. Je l’ai vu pêcher avec ses ailes en delta. C’est la photo que je garde à l’esprit.
Yves.
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Ce stage a été vraiment très sympa. J’avais vécu avec toi le brame du cerf. J’avais envie de recommencer un voyage en ta compagnie. Avec toi j’ai découvert le côté poétique de la photo. Je ne maitrise pas encore mais je ne désespère pas.
Photographier depuis un affût flottant c’est une sensation très curieuse. On est au ras de l’eau. On est à la même hauteur que les animaux. Ce n’est pas quelque chose dont on a l’habitude. On peut observer la vie aquatique de manière différente. Comme les animaux ne réagissent pas face à nous car ils ne considèrent pas comme des êtres humains, ils continuent de vivre comme si de rien n’était. Pour moi c’est extraordinaire.
Evoluer avec un affût flottant, c’est totalement différent de la prise de vue terrestre. On peut photographier avec des reflets dans l’eau. On tenir compte du décor. Ce n’est pas forcément plus facile. C’est différent.
Les étangs de la Dombes sont superbes car on peut marcher dedans sans risque de tomber dans un trou. On se déplace dans le silence et le calme. Quand on est au milieu d’un étang, on est dans notre bulle. On a l’impression d’être seul au monde. C’est une expérience incroyable.
L’organisation du stage comme toujours avec toi est parfaite. C’est carré. On sait où on va. Les exposés techniques m’ont beaucoup plu. Ta manière de partager ta passion de la nature avec nous est très intéressante. C’est au-delà de l’enseignement. Tu trouves toujours le moyen de nous intéresser.
Si je devais me souvenir d’un moment, ce serait le calme qui régnait pendant les sessions et surtout l’intimité que j’ai vécue avec les animaux. J’ai eu l’impression qu’ils savaient que j’étais là mais ils m’acceptaient. C’était génial.
Nicolas.
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Au départ, j’avais une petite appréhension car je me disais que toute une journée dans la vase, cela ne doit pas être très amusant. Je me suis dit que je verrai bien. Finalement, c’est une impression extraordinaire car on est au milieu de la nature comme en Charente-Maritime où je suis allé avec toi photographier le brame du cerf. Durant les sessions photo, j’ai toujours été en harmonie avec la nature. Je n’aurai jamais pensé être aussi près des oiseaux. J’ai pu photographier un martin pêcheur à 4 mètres. J’ai vu un héron à quelques mètres. On vit vraiment avec les animaux. C’est très impressionnant.
Au départ quand je rentrais dans l’affût flottant, je ne voulais pas le fermer. J’avais un peu peur car j’étais dans de la vase. Après deux ou trois sessions, je me suis bien habitué. Quand on est dans l’affût on fait partie de la nature sauvage. Quand on en sort, on en sort. On revient dans le monde des humains. C’est une impression étrange de se dire qu’on est des hommes mais que l’on n’appartient plus à la nature. L’affût flottant permet de retrouver vraiment le lien avec la vraie nature.
Tu nous avais bien conseillé avec le matériel. Je n’ai pas eu froid. J’ai rapidement trouvé mes marques.
La région de la Dombes est un petit paradis terrestre. Les lumières sont belles. Mais quand on est sur les étangs c’est incroyable. Je n’aurai jamais pensé voir un buzard saint-martin aussi près. Ce qui est extraordinaire dans les endroits que tu trouves, c’est que l’on pourrait se croire dans une autre région du monde alors qu’on est en France.
Ce qui est incroyable en Dombes, ce sont les changements rapides de lumière. On a du soleil ; puis une tempête ; puis un arc en ciel. Dans une journée, tout change. C’est fantastique. On est loin de la mer mais pour la photo c’est extraordinaire.
Les exposés techniques et les revues de photos sont toujours très riches quand on part avec toi. C’est très intense. Heureusement qu’il y a la sieste l’après-midi. Il y a une ambiance un peu scoute. Il y a beaucoup de partages. On vit ensemble. Le budget est démocratique. Cela permet de faire deux voyages photo par an. C’est un point positif.
Si je devais garder un souvenir de ce voyage, ce serait le martin pêcheur. On a de la chance de le retrouver. J’étais à 4 mètres. C’était incroyable. J’ai beaucoup aimé le buzard saint-martin ou le bihoreau. Il y a beaucoup de moments incroyables. La nature ici offre toujours un cadeau. C’était unique. Ce n’est pas que les animaux. Il y a aussi les paysages et les ambiances.
Stage de photo animalière en affût flottant. La Dombes en juin 2016
6 participants pour photographier les trésors cachés animaliers de la Dombes
Pour ce deuxième stage en Dombes durant l’année 2016, les conditions météo ont une nouvelle fois été très capricieuses mais les participants ont su pleinement profité des ciels couverts et de la pluie pour réaliser des photos étonnantes, très saturées.
Les participants au stage de photo animalière dans la Dombes (de gauche à droite): James,Gaston, Daniel, Josiane,Annik, Francis et Amar.
Une première expérience en affût flottant pour les 6 participants
Aucun des six photographes participants à ce stage de photo animalière n’avait jamais utilisé un affût flottant pour réaliser des photos. C’était une grande première.
Le premier jour, après avoir fait le tour des différents étangs et expliquer comment effectuer une mise à l’eau en prenant soin du matériel photo, chacun d’eux est parti pour une première session de 3 heures à le recherche des premiers étangs, foulques macroules et autres grèbes huppés. En rentrant au crépuscule, la satisfaction des premiers clichés réussis a donné le tempo de l’ambiance de la semaine qui allait suivre.
L’affût flottant fait peur à de nombreux photographes qui ont peur de faire tomber l’appareil dans l’eau. De nombreuses personnes ont peur de prendre l’eau dans les waders ou alors de ne plus savoir revenir au point de départ. Durant nos stages, nous donnons toutes les explications pour assurer une sécurité maximales. Si les conseils sont scrupuleusement suivis, aucun problème ne peut arriver. C’est une activité photographique sécurisante qui permet de vivre au plus près des animaux aquatiques sans jamais les déranger. Elle permet de réaliser des photos créatives exceptionnelles qu’il serait impossible de créer autrement.
Ce stage de photo a été une nouvelle fois la confirmation de ce que nous pensons : l’affût flottant est certainement aujourd’hui le meilleur moyen de figer des comportements animaliers qu’il est impossible de réaliser depuis la terre ferme. Le choix du point de vue est certainement l’élément le plus essentiel dans cette technique.
La Dombes : un paradis pour les oiseaux des zones humides
La région de la Dombes regorge d’espèces d’oiseaux. Près de 130 espèces s’y reproduisent régulièrement. 30 000 oiseaux hivernent régulièrement.
La région de la Dombes est couverte par plus de 1000 étangs. Ces étangs sont d’origine humaine. Ils sont peu profonds et sont utilisés pour la pisciculture. Leur particularité est que le fond est légèrement incliné permettant à l’eau de s’écouler lentement et régulièrement vers l’émissaire. Ces étangs poissonneux attirent de nombres espèces d’oiseaux. C’est une zone d’importance internationale pour les oiseaux migrateurs des zones humides.
Pendant les mois de mai, juin et juillet, il est possible d’observer quelques espèces emblématiques de la région : grèbe huppé, grèbe castagneux, grèbe à cou noir, nette rousse, guifette moustac, bihoreau gris, héron pourpré, héron cendré, héron crabier, aigrette garzette, grande aigrette, héron gardeboeuf, cormoran, foulque macroule, rousserole effarvatte, phragmite des joncs, martin pêcheur d’Europe, fauvette, busard des roseaux, milan.
La Dombes n’attire pas seulement les oiseaux. Les rats musqués et les ragondins sont aussi des mammifères que l’on croise souvent sur les étangs.
Les libellules, les grenouilles vertes et les couleuvres à collier font aussi partie du paysage animalier.
Les lumières qui baignent la Dombes sont exceptionnelles. Au printemps et au début de l’été, les petits matins sont souvent baignés par des lumières chaudes et feutrés. Quel bonheur d’observer des canards ou des grèbes se déplaçant sur les étangs dans cette ambiance magique.
Des photographes expérimentés en quête de créativité
Même les participants à ce stage n’avaient jamais pratiqué l’affût flottant, tous étaient des photographes animaliers avertis. Nous avions donc choisi une progression pédagogique basée sur le développement de la créativité.
Après être revenu sur certains fondamentaux de la photographie animalière, nous avons développé notre propos sur la réalisation de photographies à fort impact et porteuses de messages à l’attention d’une audience.
Certains participants qui avaient déjà participé à d’autres stages ont été très surpris par cette approche théorique et technique. Ils ont rapidement mesuré grâce à la qualité de leurs photos, l’intérêt de la méthode et la facilité de son application sur le terrain.
Le diaporama de quelques photos réalisées par les photographes vous montrera la qualité du travail photo.
Des conditions météo une nouvelle fois étranges
Pour cette deuxième semaine de stage, la météo a été conforme aux conditions de la première semaine : ciels chargés avec des nuages et de la pluie. Mais une nouvelle fois, les stagiaires ont mesuré l’intérêt d’avoir des nuages pour réaliser de belles photographies animalières. Les expositions sont cohérentes et les couleurs sont saturées. Il n’y a jamais de hautes lumières. En appliquant des techniques correctes de mesures de lumières, il est possible de créer des photos très homogènes où les animaux prennent leur véritable dimension.
Les affûts sont prévus pour résister à des conditions climatiques difficiles. Même lorsque les pluies ont été battantes, les photographes ont pu rester à l’abri des toiles pour réaliser des photos des oiseaux qui restaient totalement paralysés sous la pluie.
Les niveaux d’eau exceptionnellement élevés suite aux pluies ont vu se raréfier certaines espèces de limicoles et d’échassiers. Mais les comportements des oiseaux ont changé. Nous avons pu assister à des scènes de pêche où des hérons s’envolaient depuis des arbres pour aller prélever des carpes au milieu des étangs.
Une ambiance conviviale et détendue pendant 7 jours
Ce nouveau stage consacré à la photographie animalière en affûts flottants dans la Dombes a été une nouvelle fois une très belle expérience. Il a été basé sur l’apprentissage technique, la découverte des trésors cachés d’une région, la bonne humeur et la convivialité.
Le fait de choisir des gîtes avec des chambres et des commodités privatives pour chaque participant ajoute un confort que nous jugeons indispensables. Les revues de photos ainsi que les exposés techniques quotidiens sont des atouts qui permettent à chaque photographe de s’épanouir et de trouver de nouveaux horizons photographiques pour progresser.
Cette manière d’organiser des stages photo en petits groupe nous conforte dans l’idée que nous sommes sur la bonne voie pour faire profiter au plus grand nombre de nos compétences et de nos connaissances.
Le diaporama des photos des participants
Les photos sont proposées dans l'ordre alphabétique des participants.
Le commentaire écrit et oral des participants
Annik.
Pour écouter le commentaire audio de Annik, cliquez sur le bouton play ci-dessus pour le démarrer.
Je suis très contente de ce stage de photo animalière. Habituellement, je fais des voyages photo. Mais là c’est un stage où j’ai appris beaucoup de choses techniques. Tout était bien.
L’ambiance pendant la semaine a été très bien. Tous les autres photographes que je ne connaissais pas ont été très sympas. L’organisation a été top. Nous n’avons jamais été dans le flou. Tout est synchronisé, organisé. Tout était net. Nous n’avons jamais perdu de temps.
En arrivant à ce stage, je voulais simplement faire de l’affût flottant sans savoir réellement ce qu’il y avait derrière. Je suis tombé par hasard sur ton stage. J’ai des amis qui sont partis faire un voyage mais il était complet. Via internet, je suis tombé sur ton site web. J’ai écouté et lu les commentaires des participants. J’ai regardé les photos et je me suis inscrite. Comme je ne connaissais personne, au début j’ai eu un peu peur. Mais finalement tout s’est bien passé.
Cette technique de l’affût flottant est géniale. J’adore. C’est une impression de liberté totale. Je peux aller où je veux : je ne pas coincée. Je peux composer mes photos comme je veux. La première fois que j’ai été à 4 mètres d’un grèbe procure une sensation incroyable. Je ne l’ai pas dérangé du tout alors qu’il faisait sa toilette. En allant doucement, on peut s’approcher très près des animaux. On les observe dans leur intimité. On peut écouter leurs cris et leurs chants. C’est vraiment super bien. L’affût flottant répond totalement à mes attentes.
La Dombes est une région vraiment très jolie. J’y viendrai bien en vacances en famille pour y faire du vélo. L’ambiance dans les étangs est vraiment particulière.
Durant ce stage, j’ai beaucoup appris au niveau technique que ce soit au en ce qui concerne l’appareil, les techniques de prises de vue. Ton protocole photographique est vraiment intéressant pour créer de belles photos. Le premier jour, après t’avoir écouté, je me suis dit que je n’allais pas changer mes habitudes. Puis finalement, en essayant je me suis dit que tes trucs fonctionnaient bien. Pour la première fois, j’ai rencontré quelqu’un qui m’a donnait de vrais conseils. Cette manière très structurées que tu as de la photographie m’a donné plu. Je ne suis pas quelqu’un de très organisé en photo. Je suis plutôt spontanée dans mes prises de vues.
Maintenant, je peux voir la différence avec avant quand je réalise une photo. En arrivant au stage, j’étais dans un moment de flottement. J’étais un peu déçue de mes photos. Elles ne m’apportaient plus de grandes satisfactions. Je photographiais des animaux. C’était tout. Tu m’as appris à mettre tous les éléments pour réussir des photos intéressantes qui tapent dans l’œil. Tu m’as beaucoup aidé pour le côté technique et artistique. Tu m’as ouvert de nouvelles portes, donné de nouvelles idées. Je comprends mieux maintenant comment faire de belles photos. Je suis vraiment très contente.
Je reviens d’ailleurs l’année prochaine.
Si je devais retenir une photo de cette semaine ce serait impossible. Par contre, je peux parler d’un style de photo que tu m’as fait découvrir. J’aime les photos poétiques d’un animal d’un son milieu naturel avec un beau flou et une belle lumière. Je vais m’orienter dans cette direction.
Josiane.
Pour écouter le commentaire audio de Josiane, cliquez sur le bouton play ci-dessus pour le démarrer.
J’ai vécu une expérience incroyable avec ce stage en affûts flottants. Je n’en ai attendais pas autant. C’est la première fois que je réinscris à un stage avant de l’avoir terminé.
Dans l’affût flottant, on est toujours au niveau des yeux des oiseaux. Les plans sur l’eau sont superbes. On observe la vie des animaux. Ce n’est pas que de la photographie. J’ai pu voir la tendresse des femelles vis-à-vis de leurs poussins.
J’ai découvert la Dombes, une région que je ne connaissais pas. Le fait d’être dans les étangs n’a rien à voir avec les photos prises depuis un observatoire ou depuis une berge. Je crois que maintenant, je ne pourrai plus les faire. Par exemple, j’avais toujours vu des poussins de grèbes depuis de très loin et là j’ai pu en faire des portraits. Ce fut incroyable pour moi.
L’organisation du stage comme d’habitude a été exceptionnelle. Je savais à quoi m’attendre. Tu es attentionné avec chacun de nous. J’apprécie vraiment.
Sur le plan technique, j’ai progressé d’une façon extraordinaire. J’ai appris de nouveaux réglages sur mon boitier. J’ai appris à mieux me place pour gérer les différents plans d’une composition. Maintenant je peux dire que je sais composer une photo animalière. Avant je prenais simplement un sujet. Je travaille de manière plus artistique. J’étudie de manière précise mes différents plans avant de cadrer. Maintenant, il y a des photos que je ne fais plus parce que je sais qu’elles sont inintéressantes.
Le fait d’être avec d’autres photographes pendant une semaine est très enrichissant sur le plan de l’inspiration car on échange énormément. Nous avons beaucoup partagé que ce soit pour le réglage du boitier ou la création de photos. Quand on regarde les photos des autres durant les revues de photo, on prend des idées de compositions auxquelles on n’aurait pas pensé.
Si je devais conserver en mémoire une photo de ce stage, ce serait sans aucun doute d’un poussin grèbe. Je n’avais jamais pu en approcher un d’aussi près. Il est dans les fleurs et je le trouve magnifique.
James.
Pour écouter le commentaire audio de James, cliquez sur le bouton play ci-dessus pour le démarrer.
Mes impressions au sujet de ce stage de photo animalière sont totalement positives. Je vais d’ailleurs revenir l’année prochaine. Je viens de passer 8 jours dans une campagne comme je l’aime.
J’ai appris à utiliser un affût flottant. Pour moi c’est nouveau. De plus j’ai photographié des animaux que je ne connaissais pas. C’était drôlement intéressant.
Quand je suis dans un affût flottant, je me sens vraiment proche de la nature (on ne peut pas l’être plus). Je n’avais connu de telles sensations en photo. On est totalement intégré dans le milieu naturel. C’est une sensation extraordinaire car on a de l’eau jusqu’au torse.
Je ne connaissais pas la Dombes. Je viens de découvrir cette région. En regardant un plan, j’ai vu tous ces milliers d’étangs et j’ai été surpris. Je ne connaissais que le poulet de Bresse et c’est tout.
Au départ j’avais un peu peur d’être fatigué ou d’évoluer dans des positions inconfortables mais cela n’a pas été du tout le cas. Quand j’étais un peu fatigué, j’allais dans un endroit moins profond pour me reposer. De plus, nous n’avons pas eu trop chaud. Ce fut parfait.
En ce qui concerne l’ambiance, elle a été excellente. J’ai remarqué qu’il n’y avait que des bons photographes. Ce n’est pas toujours le cas dans des groupes.
J’ai beaucoup appris pendant tes exposés techniques. J’ai pu appliquer immédiatement tout ce que m’as expliqué. Le rythme a été ainsi pendant 6 jours.
Si je devais retenir une photo de ce stage, ce serait difficile. Mais je retiendrai celle du héron qui danse avec sa grosse carpe dans son bec. J’ai aussi en tête un autre héron qui a le coup tordu un peu comme font les girafes.
Francis.
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Je suis très heureux d’avoir participé à ce stage. J’ai connu beaucoup d’émotions. Je reviens l’année prochaine.
Je ne connaissais pas la technique de l’affût flottant. C’est incroyable mais il permet d’être au cœur de l’action. On est entouré d’oiseaux que ne nous voient pas. On les écoute. C’est quelque chose de fabuleux. C’est indescriptible pour quelqu’un qui n’a jamais fait cela. J’ai assisté à des scènes de nourrissage. C’est beaucoup d’émotions. J’ai vraiment pénétré dans l’intimité des oiseaux.
J’ai réalisé beaucoup de bonnes photos cette semaine. Ce qui m’a le plus touché ce sont les adultes qui nourrissent leurs petits que ce soient les grèbes ou les foulques.
Je ne connaissais pas la Dombes. C’est une région fabuleuse que ce soit pour la richesse des oiseaux ou des paysages. Je suis à la campagne. C’est un univers que j’apprécie. J’ai été heureux ici au milieu de toute cette nature.
J’ai l’habitude de partir en voyage avec des groupes d’au maximum 10 personnes. Cette fois c’était un peu plus intime car nous étions moins nombreux. Je ne connaissais personne dans ce stage. L’ambiance a été excellente. Je suis ravi car tout s’est très bien passé. Tout le monde a vraiment été très sympa.
Tes exposés techniques et les revues de photos ont été un vrai plus pour moi. J’ai beaucoup appris sur les réglages de mon boitier et sur les oiseaux. Par exemple, je n’avais jamais réalisé de photo de suivi de vols d’oiseaux. Maintenant je sais faire. J’ai découvert mon 500mm. Je n’imaginais pas réaliser de telles photos avec un tel piqué.
J’ajouterai que les revues de photos sont un vrai plus car on peut voir ce que les autres photographes ont réalisé. On peut ensuite les copier et s’inspirer de leur approche.
Gaston.
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Mes impressions sur ce stage sont très bonnes. Avec toi, Amar, je m’attendais que ce soit top notamment sur le plan humain et affectif. Pour moi c’est une dimension importante car on vit en groupe. Je m’attendais à quelque chose de sympathique et confortable. Je recherche toujours un peu de bien être après ces journées sur le terrain. Ce stage a vraiment répondu à mes attentes. Même les repas ont été excellents. Tu avais tout bien préparé et organisé.
Je suis venu à ce stage pour apprendre à utiliser des affûts flottants. Pour moi c’est un moyen idéal pour approcher les oiseaux de près et de rentrer dans leur intimité. J’ai beaucoup aimé car j’ai surpris des attitudes. Ils sont toujours en confiance avec leurs petits même quand nous ne sommes pas loin avec l’affût flottant. On ne pourrait pas approcher d’aussi près dans d’autres conditions. J’avais déjà réalisé des photos depuis des berges mais ce n’est pas du tout la même atmosphère.
Durant ce stage, je me suis senti en symbiose avec la nature. J’ai été très touché. Il a répondu à toutes mes attentes. Ce qui a vraiment été étonnant et comme tu nous l’as dit dès le début, il faut être très patient. C’est comme au théâtre. Il y a la scène devant nous et on attend le spectacle.
Les deux derniers jours ont été pour moi une vraie révélation. J’ai eu l’impression que les animaux m’acceptaient dans leur univers. J’avais l’impression de faire partie de l’environnement. C’était une sensation incroyable. Il m’a fallu un certain temps pour comprendre qu’il faut être patient pour être accepté par les animaux et se fondre dans le décor. Une fois qu’on a compris, c’est magique.
J’ai été assez bluffé par le niveau technique des photographes. Les revues de photos ont montré de belles réalisations. J’ai appris pas mal de trucs techniques pendant ce stage. J’ai toujours travaillé dans la création graphique. C’est un monde très proche de celui de la photographie. Ce fut intéressant de voir nos deux univers se rapprochaient avec des approches différentes. C'est tout l’intérêt de ce stage.
Si je devais conserver un souvenir de ce stage, ce serait celui du héron pourpré que j’ai photographié hier après-midi. Il était en train de pêcher une carpe. C’était une action incroyable et magique.
Daniel.
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Je viens de passer un voyage fantastique. J’ai découvert l’affût flottant que je ne connaissais pas. Le problème est qu’une fois qu’on a découvert cette technique, on n’a pas envie de faire autre chose. Photographier des animaux aquatiques depuis une berge en contre-plongée ne présente plus aucun intérêt. Avec les photos réalisées depuis un affut flottant on montre vraiment les 3 dimensions. Depuis une berge, on aplatit tout.
Une fois de plus ton enseignement a été exceptionnel. Je ne veux en aucun cas te flatter ou quoique ce soit. J’ai 40 ans de métier de photographe derrière moi et avec toi je continue d’apprendre. Tu fais des cours d’une manière que tous les concepts passent seuls sans difficulté. Je n’ai jamais vu cela ailleurs. Ne sois pas gêné mais c’est la réalité. Je ne connais pas un formateur qui travaille comme toi. Tu es convivial et surtout très structuré pour démontrer tes propos. J’essaye au sein de mon club de me servir de tes réflexions et de ta méthode mais j’en encore du travail.
Pendant cette semaine, j’ai dû prendre deux kilos car nous avons vraiment bien mangé. L’organisation du stage a été très bonne. L’ambiance a été très sympathique. On se sent bien comme à la maison. C’est familial. Je ne connais aucun autre participant sauf Josiane qui est ma compagne et au bout d’une heure, tout le monde se connait. La préparation des apéritifs et des repas est un moyen de mieux se connaitre. C’est comme si nous étions une bande de copains.
Je connaissais la Dombes de réputation avec quelques bons restaurants. C’est un coin merveilleux car tout est serein. Nous sommes au cœur de la nature. Les petits villages sont très mignons et typiques avec beaucoup de charme.
Quand on marche dans un étang avec un affût flottant on est au cœur de l’eau et de la nature. C’est physique, il faut le dire. C’est à la portée de tout le monde. J’ai 73 ans et je n’ai pas rencontré de problème. Dans un affût on se sent comme un chasseur sans fusil. On cherche la proie à photographier. On peut photographier des scènes qui seraient impossibles autrement comme le héron qui attrape une carpe plus grosse que lui. On est au cœur de la scène et de l’action.
Si je devais conserver en mémoire une photo, c’est celle d’un héron pourpré à peine visible parmi les herbes. Pour moi c’est une photo d’approcher la photographie de manière poétique.