Stage de photo animalière en affût flottant. La Dombes en juin 2015
6 participants pour photographier les trésors cachés animaliers de la Dombes
Pour ce stage de photographie animalière dans la Dombes, nous avions choisi comme thème la photographie des oiseaux d’eau à partir d’affûts flottants. Nous avions mis à la disposition des participants 8 affûts sur 4 étangs différents. Le niveau photographique de chaque stagiaire était très différent. Les attentes de chacun étaient très variées. Nous avons prévu un programme technique basé sur le développement de nouvelles techniques créatives comme l’utilisation du décor pour mettre en valeur les oiseaux ou encore le contre-jour. Mais ce ne sont là que quelques détails de cette semaine de partage entre passionnés des beautés animales de la nature.
Les participants au stage de photo animalière dans la Dombes (de gauche à droite): Philippe, Michelle, Jean-Jacques, André, Isabelle, Patricia, Philippe, et Amar.
La Dombes : un paradis pour les oiseaux des zones humides
La région de la Dombes regorge d’espèces d’oiseaux. Près de 130 espèces s’y reproduisent régulièrement. 30 000 oiseaux hivernent régulièrement.
La région de la Dombes est couverte par plus de 1000 étangs. Ces étangs sont d’origine humaine. Ils sont peu profonds et sont utilisés pour la pisciculture. Leur particularité est que le fond est légèrement incliné permettant à l’eau de s’écouler lentement et régulièrement vers l’émissaire. Ces étangs poissonneux attirent de nombres espèces d’oiseaux. C’est une zone d’importance internationale pour les oiseaux migrateurs des zones humides.
Pendant les mois de mai, juin et juillet, il est possible d’observer quelques espèces emblématiques de la région : grèbe huppé, grèbe castagneux, grèbe à cou noir, nette rousse, guifette moustac, bihoreau gris, héron pourpré, héron cendré, héron crabier, aigrette garzette, grande aigrette, héron gardeboeuf, cormoran, foulque macroule, rousserole effarvatte, phragmite des joncs, martin pêcheur d’Europe, fauvette, busard des roseaux, milan.
La Dombes n’attire pas seulement les oiseaux. Les rats musqués et les ragondins sont aussi des mammifères que l’on croise souvent sur les étangs.
Les libellules, les grenouilles vertes et les couleuvres à collier font aussi partie du paysage animalier.
Les lumières qui baignent la Dombes sont exceptionnelles. Au printemps et au début de l’été, les petits matins sont souvent baignés par des lumières chaudes et feutrés. Quel bonheur d’observer des canards ou des grèbes se déplaçant sur les étangs dans cette ambiance magique.
Acquérir une solide expertise technique et développer la créativité
Comme les niveaux en photo et les attentes de chaque participant étaient totalement différents, nous avions choisi une progression technique basée sur la créativité avec par exemple l’utilisation des environnements pour créer des décors et mettre en valeur les oiseaux photographiés. Pour cela, nous avons abordé de nombreuses techniques créatives parfaitement adaptées à La Dombes. Pour les participants qui avaient besoin de conseils plus personnalisés, nous avons développé des sessions individuelles. Notre objectif était que chacun puisse parler le même langage et évolué rapidement pendant une semaine.
Comme La Dombes offre des conditions de lumière et des paysages très différents, nous avons pu mettre en œuvre des techniques créatives simples basées sur la perception et la sensibilité de chaque photographe. Nous avons pris le temps d’analyser les caractères pour bien comprendre et identifier les personnalités. Nous avons ensuite donné des conseils très personnalisés pour que chacun puisse pleinement s’exprimer à travers ses photos.
Une ambiance conviviale et détendue pendant 7 jours
Pour nous, un stage photo est composé de trois éléments : l’apprentissage technique, la découverte des trésors cachés d’une région et la bonne humeur et la convivialité.
Ce stage n’a pas dérogé à notre règle. Nous avons connu une ambiance de partage, d’amitié et d’échanges techniques. Chaque jour malgré les réveils très matinaux, le café donnait le courage à chaque photographe d’aller sur les étangs pour rechercher les plus belles lumières possibles. Nous avons choisi d’aller dans des restaurants locaux pour le déjeuner. Cette formule a permis à ceux qui ne connaissaient pas la région de goûter de nouvelles saveurs et de découvrir de nouvelles recettes culinaires. Le soir, c’est autour d’une table très complète et très riche que nous prenions nos diners. C’était l’occasion de faire un point sur la journée photo et de partager tous les bons moments de la journée. Cette formule basée sur l’utilisation de deux gîtes a été idéale pour créer une osmose et une parfaite ambiance dans un groupe de photographes venus d’horizons très variés.
Le diaporama des photos des participants
Pour démarrer le diaporama, cliquez sur la première photo. Des boutons de navigation permettent d'avance ou de reculer d'une photo à la fois.
Les photos sont proposées dans l'ordre alphabétique des participants.
Le commentaire écrit et oral des participants
Michelle.
Le commentaire audio de Michelle. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Pendant cette semaine de stage de photo animalière, j’ai beaucoup plus appris que ce je pensais avant de venir. Je pensais que la photographie était quelque chose de facile, que l’on pouvait pratiquer seul. Je pensais que c’était une discipline artistique dans laquelle on pouvait progresser seul. Durant cette semaine, je me suis rendu compte qu’il était intéressant d’écouter quelqu’un qui connait et qui sait parler de photos.
Ce stage m’a montré l’importance de la lumière et du décor. C’est quelque chose que je sentais mais que je n’avais jamais réussi à formuler. Amar m’a permis de le faire découvrir et de me le montrer. J’avoue que cette approche a totalement changé mon regard sur la photo. Maintenant la photographie est devenue beaucoup plus précise pour moi.
Durant ce stage, j’ai beaucoup apprécié le respect des différents niveaux de photographes. Les niveaux étaient très hétérogènes avec des photographes très avertis et d’autres comme moi, beaucoup moins. Pourtant toutes les questions que nous avons posées ont trouvé une réponse. La disponibilité de Amar et de Isabelle a été absolue. Je ne sais pas comment ils font pour trouver cette énergie.
Lorsque je suis arrivée à ce stage, je ne savais pas exactement ce que j’étais venue chercher. Je sentais que j’étais bloquée, que je ne faisais pas énormément de photos. Je sentais que j’avais tout à apprendre. Mes attentes n’étaient pas précises, pas formulées. Si ce stage n’avait été que technique avec un catalogue des oiseaux, il ne m’aurait pas plus. Ce stage a fait la part belle à la créativité photo et ce qui m’a plus. J’ai beaucoup aimé le fait que la technique est au service de la créativité. Ce stage m’a permis de comprendre ce que j’aimais photographier.
La Dombes est un lieu poétique. Il se prête parfaitement à l’inspiration poétique. Les lieux sont secrets. Ils ne se donnent pas facilement. C’est la répétition des visites qui fait qu’on le peut s’immerger dans cet univers. Ce ne n’est pas un lieu exotique au sens où on l’entend mais il est magique. Ce qui m’a surpris dans la Dombes ce sont certainement les lumières mais surtout les détails, les petits coins de nature.
L’ambiance durant ce stage a été très bonne. Chaque participant y met du sien pour que tout se passe bien. Il y a eu beaucoup de gentillesse, pas de prise de tête. L’organisation a été très professionnelle mais toujours dans la simplicité. Les explications techniques et les revues de photo ont été très denses. Chacun a été libre de suivre les cours et les exposés. J’ai aimé que tout soit parfaitement défini et qu’on ne se pose pas de question.
Le premier souvenir que je conserverai en mémoire est un matin particulier. L’étang était couvert de brume. C’était fantastique. Un autre détail dont je me souviendrai est que Amar et Isabelle ont pris la chambre la plus chaude du gîte. Cela m’a impressionné car c’est la plus inconfortable à cette saison et ils ne l’on pas donné à un participant. J’ai trouvé cela très sympa de laisser les meilleures chambres aux autres. Cela signe bien leur état d’esprit.
J’ai vécu une très belle semaine de « vie ». Merci.
Patricia.
Le commentaire audio de Patricia. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Je viens de vivre une excellente semaine. C’était une nouvelle expérience photo avec vous deux. Je suis venue car je voulais photographier depuis des affûts flottants. C’est une technique que l’on ne peut pas faire n’importe où. J’appréhendais un tout petit peu au début mais après la première session qui a eu lieu dès le premier jour, je me suis débloquée et le stage était parti.
Je suis venue à ce stage pour photographier les oiseaux d’eau d’une manière totalement différente. J’ai l’habitude de photographier des oiseaux aquatiques mais jamais d’aussi près et dans ces conditions. Ce qui m’intéressait surtout c’était surtout d’approcher les oiseaux et d’avoir le même point de vue qu’eux. En effet, nous avons toujours tendance à les photographier par-dessus.
Durant cette semaine et même si ce n’est pas mon premier stage avec toi, j’ai appris de nouvelles techniques notamment sur la créativité. J’avais tendance à réaliser des photos d’encyclopédie. C'est-à-dire que je privilégie l’animal en oubliant son environnement. Durant cette semaine, j’ai surtout appris à mettre en valeur l’oiseau dans le décor. J’ai beaucoup apprécié les techniques de photo en contre-jour. On pense que ce sont des photos qu’on ne doit pas faire mais elles sont très créatives.
Je ne connaissais pas La Dombes. C’est une belle région très sympathique. Les étangs sont formidables et ils sont tous différents. A quelques kilomètres de distance, les espèces sont totalement différentes avec beaucoup de variétés animales ou végétales.
Durant cette semaine où nous avons vécu entre photographes, j’ai ressenti beaucoup de complicité. Je connaissais 2 autres personnes. Mais toutes les autres se sont immédiatement intégrées. Nous avons beaucoup ri et beaucoup partagé que ce soient les connaissances, les techniques photos, les points de vues artistiques. J’ai eu un problème avec mon matériel. Mon boitier et mon objectif sont tombés en panne. J’ai pu compter sur les autres photographes. Chacun ma prêté du matériel. J’ai pu continuer le stage sans aucun problème.
L’organisation de la semaine a été excellente. Comme le groupe avait un bon état d’esprit, tout s’est bien passé que ce soit pour le planning et les accès aux étangs ou pour la préparation des repas du soir. Ce fut une semaine très conviviale. J’ai beaucoup apprécié le fait que chacun ait ramené une spécialité culinaire de sa région. La formule du restaurant le midi a permis à chacun de se poser et de discuter technique photo.
Si je devais me souvenir d’un grand moment de cette semaine, c’est lorsque je suis partie avec Michelle sur mon étang préféré. Nous avons vécu une après-midi extraordinaire avec une belle complicité. Cette session photo restera longtemps en mémoire.
Philippe C.
Le commentaire audio de Philippe C. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
J’ai fait ce stage de photo animalière avec un grand plaisir. J’ai découvert une ambiance et un endroit que je ne connaissais pas tout même si j’ai déjà participé à de nombreux voyages de photo animalière. J’ai voyagé dans des lieux très différents mais cette fois ce fut totalement différent. C’est une découverte très surprenante avec des lumières magnifiques dans un environnement magique.
Je suis arrivé à ce stage avec beaucoup d’incertitude. Je ne savais pas ce qui m’attendait. Je n’avais jamais fait d’affûts flottants. Je pensais que c’était très tranquille mais ce n’est pas si facile que cela. Il faut marcher, découvrir les coins, connaitre les lieux. J’ai toujours été la recherche des oiseaux mais aussi des lumières et des environnements. Je ne pensais pas trouvé un tel environnement. Il y a eu beaucoup de surprises. Nous avons eu la chance d’avoir une excellente météo. Les lumières matinales ont été magiques.
Je ne connaissais pas du tout La Dombes. C’est un pays très surprenant avec tous ces étangs et ces lumières particulières. J’ai été surpris d’évoluer dans des étangs gérés par des agriculteurs et des pisciculteurs. Nous allons photographier chez eux. Je parle toujours des lumières mais elles sont vraiment uniques et magnifiques. On va de surprise en surprise. On réalise une image avec certaines lumières et cinq minutes plus tard tout a changé. Ces changements de décor sont vraiment superbes.
L’ambiance durant cette semaine a été super car elle a été très conviviale. Nous avons beaucoup partagé entre la vie commune, les repas. J’ai beaucoup aimé les recettes culinaires de la région. J’ai beaucoup apprécié les échanges sur la réalisation des photos ainsi que les techniques créatives.
Concernant l’organisation du stage, je vous remercie toi et Isabelle, pour votre accueil et votre gentillesse. Tu nous a donné beaucoup de conseils techniques. Tu nous as laissé nous débrouiller. J’ai beaucoup aimé les échanges et les discussions que nous avons eus durant les revues de photos. J’ai apprécié le fait qu’on pouvait présenter des images pas trop réussies pour avoir de bons conseils. Tu as toujours su donner des réponses à nos questions techniques.
La première chose qui me restera en mémoire est sans aucun doute la beauté de la lumière. Chaque jour est différent. On peut revenir au même endroit et les ambiances ont changé. Le soir est différent du matin. On peut se poser, rester au même endroit, attendre quelques minutes et tout aura changé. La région est belle. Elle est vivante. J’ai envie de revenir.
Finalement, j’ai passé une belle semaine de détente et de vacances.
Philippe D.
Cette semaine de stage de photo animalière a été très bien organisée de manière innovante pour moi. J’ai vécu des moments de quête photographique sur tous les étangs. Les explications pédagogiques ont été simples et très claires. J’ai vécu des moments de pur bonheur gastronomiques dans une région époustouflante par son cadre et ses ambiances lumineuses. C’est un stage photo que je referai au plus vite.
Pour ce stage, j’attendais des conseils aussi bien sur la prise de vue que sur le plan du traitement de l’image. Mais surtout, je voulais une vraie une vraie approche pédagogique de la conception d’une photo (cadrage, composition, lumière et ambiance). J’attendais une vraie progression pédagogique pour avancer dans ma créativité.
Ce stage a répondu en tous points à mes attentes en apportant que qui m’a semblé le plus important : le recherche de la simplicité dans l’acte photographique.
L’ambiance pendant la semaine a été agréable avec des compagnons gais et sympathiques. Personne n’a été stressé par l’enjeu photographique. Tous nous sommes devenus naturellement et spontanément des amis. Que fallait-il espérer de plus?
L’organisation de ce stage a été simple et bon enfant. Elle a permis aux stagiaires de s’insérer immédiatement dans le groupe. Bravo et merci à Isabelle et Amar pour leur enthousiasme, leur simplicité. A mes yeux, ils possèdent tous les deux qualités essentielles : ils sont sincères et honnêtes dans leur démarche pédagogique et leur contact humain. Ils sont d’une grande honnêteté intellectuelle.
Le premier point fort que je conserverai est le fait de penser mes photos. Après ce stage j’aborderai la photographie d’une autre manière. Je ne vais plus faire de la photo mais je vais penser les photos que je vais faire.
Le second point fort a été certainement l’ambiance dans la groupe pendant cette semaine. L’organisation mise en place par Amar et Isabelle a toujours été tournée dans le but de satisfaire et de faire en sorte que les stagiaires réalisent leurs photos en se faisant plaisir. Nous avons tous appris et progressé sous la conduite de Amar et Isabelle.
André.
Le commentaire audio de André. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Ce fut un très bon stage même s'il a été un peu perturbé par les températures qui ont été très élevées. Nous avons connu une canicule. Nous avons eu un peu moins d'étangs que les années précédentes et certains n'avaient pas beaucoup d'eau. Mais en contrepartie sur les autres, nous avons vu beaucoup d'oiseaux. Grâce aux cours et aux conseils de Amar, j'ai fait beaucoup plus de photos créatives que durant mes précédents voyages dans la région.
Pour ce stage, je n'avais pas d'attentes techniques spécifiques. Je suis allé au gré des événements de la semaine. Mais encore une fois, ce sont grâce à tes conseils qui m'ont fait progresser dans différentes techniques comme celle du contrejour au lever de soleil. J'ai réussi à obtenir des couleurs très intéressantes. J'ai aussi beaucoup fait varier les expositions car je n'ai travaillé qu'en manuel. J'ai pu faire varier les vitesses, les sensibilités. Cela m'a permis de réaliser des clichés d'un très bon niveau.
Je connais bien la région de la Dombes. C'est une région où règnent la quiétude, la sérénité, la beauté des étangs et la beauté des oiseaux qui peuplent ces zones humides.
Le groupe de 8 photographes en incluant les animateurs a été excellent. Nous avons bien ri. Tous les photographes étaient d'un excellent niveau, quasi professionnel. Ce qui a permis d'avoir des échanges enrichissants et une très bonne émulation entre nous. Pour le reste, nous nous très bien entendus. C'était un groupe d'amis qui s'était réuni pour passer un bon moment et profiter pour faire de la photo.
Concernant l'organisation, il faudra l'améliorer. Tu avais oublié de nous dire qu'il fallait prendre un trépied pour photographier le martin pêcheur, du linge pour le gîte. Je pense qu'il faudrait améliorer un peu la qualité des affûts flottants.
Concernant l'organisation dans le gîte, ce fut excellent. Les restaurants sont excellents et à petits prix. La cuisine est excellente. Chacun avait apporté des plats locaux de sa région. Ce fut l'occasion de partager durant les soirées. J'ai dû prendre deux kilos.
Si je devais conserver deux points forts, ce serait les lumières des levers et des couchers de soleil ainsi que les environnements extraordinaires où nous sommes allés.
Jean-Jacques.
Le commentaire audio de Jean-Jacques. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Ce stage de photo animalière s'est très bien passé. Il m'a permis de découvrir une autre manière de réaliser des photos. Mais bien plus, j'ai vu une autre philosophie de la photo. J'ai surtout fait de gros progrès sur la manipulation de mon appareil photo. Maintenant je sais utiliser toutes les fonctions disponibles; ce que je ne savais pas faire avant. La photo en affût flottant permet de prendre le temps de prendre des photos, de la vérifier facilement, d'effectuer des réglages. J'ai surtout apprécié cette technique car j'ai pu préparer et mieux composer mes clichés. Ce stage va me permettre maintenant de réaliser d'autres photos animalières quel que soit l'endroit du monde. Je te remercie pour tes conseils.
Je ne connaissais pas cette région de la Dombes. Maintenant je le vois avec beaucoup d'animaux mais aussi beaucoup de couleurs. Je n'avais jamais vu autant de paysages si colorés avec un autant d'oiseaux. Les couleurs sont reposantes. Elles stimulent.
C'est mon deuxième stage avec vous comme animateurs photo. L'ambiance est particulièrement sympathique. Les gens s'entraident. Il y a un grand respect d'autrui. Je remercie tout le groupe car j'ai passé une belle semaine. Je suis prêt à revenir dès que j'aurai un petit moment.
L'organisation du stage a été bonne. Tout a été une découverte pour moi. Comme j'ai beaucoup progressé, tout a été bien. J'ai bien mangé : la nourriture a été excellente. J'ai beaucoup apprécié la nourriture locale. Je me suis bien défoulé. Je me suis bien reposé. Tout a été bien organisé.
Si je devais conserver deux souvenirs de ce stage photo, le premier serait le fait de partager la photo avec une deuxième personne quand on est sur un étang. C'est une impression sympa de partager des émotions avec quelqu'un. Le second souvenir, c'est le martin pêcheur. Ce fut un grand moment.
Photographier le brame du cerf Charente-Maritime – octobre 2014
Apprendre les techniques d'approche et d'affût pour photographier le brame du cerf
Pour cette année 2014, c’est le deuxième stage de photo animalière consacré au brame du cerf élaphe. Le premier voyage photo a été un véritable succès. Les lumières avaient été très belles. Les stagiaires avaient pu photographier de nombreux comportements comme les combats ou les brames. La question était posée : est-il possible de faire mieux quand tout a été parfait ? C’est une question épineuse qui nous a fait peur. Nous avons eu quelques nuits difficiles avant le voyage photo.
Nous avons eu pendant cette semaine du mois d’octobre 2014 : il a été possible de faire encore mieux. Les ingrédients pour cette recette : des petits matins brumeux, une végétation rousse et des cerfs encore plus actifs. Les quatre photographes qui s’étaient donnés rendez-vous pour une semaine dédiée au roi des forêts n’ont pas été déçus par ce stage de photo animalière.
Les participants au voyage de photo animalière : Pascale, André, Philippe et Marc sur un chemin dans les bois de la Haute-Saintonge.
Le rendez-vous à la maison d'hôtes avait été donné à midi. Les stagiaires venaient de Paris, de l’Alsace, de Lyon ou encore du centre de la France. Tous étaient arrivés assez tôt le matin, accueillis par les propriétaires. C’est donc avec surprise que je suis arrivé à l’heure prévue et de découvrir que les appareils étaient déjà prêts à mitrailler l’événement : le brame du cerf élaphe en Charente-Maritime.
Le premier apéritif est l’occasion pour chacun de se présenter et de faire connaissance avec les autres participants. C’est un moment essentiel du voyage car il va totalement déterminer l’ambiance de la semaine. Les sourires sont larges; les yeux sont pétillants; les questions sont nombreuses. Est-ce que les cerfs sont encore actifs ? Est-ce que les hardes sont encore formées ? Je rassure tout le monde. Le brame est à son apogée. Les scènes de combat sont nombreuses. Chacun devrait réaliser de belles photos.
La première étape de mon travail est de questionner chaque participant pour mieux cerner ses désirs. En fonction des attentes de chacun, je dois adapter mon programme de la semaine. Ce qui est étonnant avec ce groupe de quatre photographes, c’est qu’ils sont tous venus réaliser des rêves. C’est la première fois que je vis une telle situation.
Pascale a collecté tout un ensemble de photos sur internet. Elles sont toutes plus belles les unes que les autres. Elle rêve de réaliser au moins l’une d’elles. C’est le but de son voyage.
Marc débute totalement la photographie : il vient d’acheter son appareil. Il veut juste photographier un cerf quel que soit la situation. Il souhaite aussi apprendre à utiliser son boitier.
André est un photographe animalier confirmé. Il a voyagé dans beaucoup de pays. Il a photographié des espèces uniques au monde. Il possède une vraie vision photographique. Pourtant, il n’a jamais entendu un brame. Son rêve est de photographier un cerf.
Philippe est un photographe animalier qui souhaite apprendre les techniques de l’affût et de l’approche. Son rêve est de photographier un cerf en train de bramer dans une brume matinale.
Pour la première fois depuis que j’anime des stages de photo, je me retrouve face à un groupe de photographes qui ont des rêves à réaliser. C’est un véritable défi qui m’est lancé. Avec Isabelle, nous sommes des rêveurs, c’est pour cette raison que nous avons choisi le métier de photographes. Je n’ai pas d’autres alternatives. Il va falloir que je mette tout en œuvre pour que chacun réalise son rêve.
Accompagner chaque photographe pour voir ses yeux pétiller
Le premier jour, c’est la promenade en 4x4 pour expliquer la topographie des forêts et des prairies. Nous apercevons une harde de cerfs avec un mâle dominant et ses biches. André qui a pris son appareil photo, réussit quelques belles photos. Je sens que l’excitation est déjà à son comble.
Après cette reconnaissance, je donne quelques explications générales sur les techniques de l’affût et de l’approche. Je ne partirai qu’avec un stagiaire à la fois. Ces explications permettront aux autres en attendant le cours particulier de réaliser quelques clichés en solo.
Pour la première incursion en tant qu’accompagnateur, je serai avec Pascale. J’ai partagé la zone en quatre parts égales. Chacun devrait trouver des animaux. Le départ est donné à 16 heures. Le retour est prévu vers 20 heures.
Pour Pascale, j’ai choisi un bois. Durant le tour de reconnaissance en voiture, j’ai entendu bramer. Je vais lui montrer comment réaliser une approche en sous-bois juste en écoutant les bruits mais sans voir les animaux. C’est la technique la plus difficile car marcher sur une branche, la casser peut alerter la biche guetteuse et provoquer la fuite de la harde. De plus les feuilles de l’automne sont comparables à des chips lorsque l’on marche. Il n’y a pas meilleur signal pour signaler notre présence. Mais, il a plu durant les derniers jours. Le sol est humide. Les feuilles sont mouillées. Notre approche devrait être silencieuse.
Les fougères commencent à revêtir leurs couleurs d’automne. Elles sont encore suffisamment hautes pour nous protéger du regard inquisiteur des biches. Nous progressons pas à pas. J’ai expliqué à Pascale comment choisir le sens du vent, comment se placer par rapport au soleil et comment marcher pour ne pas provoquer de vibrations dans le sol. Les cerfs sont peu sensibles aux vibrations contrairement aux sangliers. Mais nous ne savons pas ce que nous allons trouver. Pendant la période du brame, les sangliers se réfugient dans les bois pour éviter l’attitude agressive des cerfs élaphe. La progression se fait très lentement. Nous sommes aux aguets du moindre bruit. Soudain, nous entendons bramer. Le son est très fort. Le cerf ne doit pas être bien loin. Dans les sous-bois, à cause du phénomène d’amplification des sons, il est difficile d’évaluer la distance exacte. Nous sommes juste renseignés sur la direction à prendre. Je sens que Pascale, qui marche sur mes pas est très énervée. C’est toujours une émotion très intense de photographier son premier brame.
Nous ne voyons aucun animal : la végétation est trop dense. Soudain dans notre dos, un grand bruit. Un cerf était caché. Nous ne l’avons pas vu. Il a attendu que nous soyons passés pour bondir hors de sa cachette. C’est impressionnant. Nos cœurs ont battu la chamade pendant quelques instants. Pascale n’aurait pas pu réaliser de photos car il était trop près. Nous continuons d’avancer pas après pas. Soudain, à environ 50 mètres, au détour d’un virage, j’aperçois un magnifique cerf en train de bramer. Je fais signe à Pascale de s’accroupir. Je lui explique comment faire pour approcher en utilisant les troncs d’arbre. Elle est habillée avec un camouflage qui va la rendre invisible. Si son approche est bonne, elle va réussir ses photos.
Elle se lève doucement, se cache derrière un tronc pour évaluer la scène. Elle s’approche doucement, sans aucun bruit. C’est à croire qu’elle a toujours fait des approches silencieuses. Le cerf est dans la clairière. Il continue de bramer. C’est un solitaire qui n’a pas encore réussi à séduire des biches. Il brame de dépit. L’approche va durer 10 minutes. Pascale parcourt 15 mètres. Elle est parfaitement immobile. Elle lève son appareil avec des gestes lents. Elle réalise quelques clichés. Après quelques instants, le cerf regarde dans sa direction pour identifier ces bruits inhabituels. Il n’est pas affolé, juste un peu inquiet et curieux d’apercevoir une grosse lentille pointée sur lui juste à côté d’un tronc d’arbre. C’est suffisamment bizarre pour qu’il décide de partir, ne sachant pas s’il s’agit d’un danger potentiel.
Je rejoins Pascale sans faire de bruit. Ses yeux pétillent. Je sens qu’elle est heureuse de l’expérience qu’elle vient de vivre. C’est ce moment unique et intense que j’apprécie le plus dans mon rôle d’accompagnateur. C’est un moment de partage exceptionnel.
Cette expérience, je la vivrai avec chaque participant : Marc, André et Philippe. J’attends toujours ce moment où les yeux brillent de joie et de bonheur. Pour rien au monde, je ne laisserai ma place à quelqu’un d’autre.
Des conditions météo exceptionnelles
Durant tout ce stage, les bonnes photos vont se multipliées. Les hardes sont nombreuses. Les comportements comme les scènes de combat, les brames seront immortalisés sur les clichés.
Mais les photos de voyage seront épicées d’un ingrédient qu’il est impossible de prévoir : la météo. Les températures assez élevées durant la journée et très fraiches durant les nuits, vont permettre l’apparition de très belles brumes matinales. Philippe réalisera son rêve de photographier un cerf en train de bramer dans la brume. André réalisera de très belles photos de daims. Ces brumes donneront ce petit plus aux photos.
Nous aimerions toujours avoir de la brume car c’est un plus indéniable dans les photographies animalières. Même si le phénomène est facile à comprendre, il est totalement imprévisible. Cependant, l’automne et le printemps sont les deux saisons les plus favorables.
Le diaporama réalisé à partir des photos des stagiaires donnera une idée des photographies d’ambiance réalisées pendant cette belle semaine.
Profiter des couleurs automnales
Un autre ingrédient de choix pour réaliser les photos de brame et des grands mammifères sont les couleurs automnales. Les tons ocres, orangés donnent des tonalités chaudes aux photographies. Ils permettent de mettre en valeur la beauté des animaux. Les couleurs vertes du printemps sont totalement différentes. Les tonalités sont plus froides permettant de plus contraster les pelages des animaux.
Avec les tonalités plus chaudes de l’automne, les clichés sont plus dans la douceur, les nuances, les dégradés harmonieux.
La Charente-Maritime et particulièrement la région de la Haute-Saintonge offrent aux photographes animaliers des palettes de couleurs très larges. Il faut savoir en profiter pour les mettre à profit. Ce n’est pas toujours facile. Une certaine expérience est nécessaire. C’est un apprentissage un peu long mais nécessaire pour sublimer les beautés de la nature.
La balade dans les bois à la manière d’un sioux
Il est impossible de relater toutes les histoires d’un stage tel que celui que j’ai vécu. Que ce soit avec André, Marc, Philippe ou Pascale, j’ai vécu des moments forts. Mais un compte rendu ne doit pas dépasser deux mille mots.
J’ai choisi un excellent moment que j’ai vécu lorsque j’ai accompagné André pour la deuxième fois. J’avais choisi comme thème pour cette balade, la progression dans les sous-bois. André est un excellent photographe animalier mais il ne pratique pas souvent l’approche en sous-bois. En Afrique, il photographie plutôt à découvert depuis une voiture.
Cette fois, j’ai décidé de le surprendre et de lui montrer comment profiter du milieu naturel pour réaliser de belles photos. Une fois les explications données, les mêmes que celles pour Pascale, je laisse André passer devant moi. C’est nouveau car habituellement c’est l’inverse. Je suis quelques mètres derrière André car je suis plus grand et donc plus visible. Il progresse à la manière d’un sioux comme dans les films américains. L’approche se fait avec une démarche féline, à pas feutrés comme dans les meilleurs westerns. J’oublie totalement de regarder autour de moi. Je suis concentré sur cette approche incroyable. C’est comme si André revivait ses années d’enfance à jouer avec ses amis dans les bois. Je suis ébloui par la technicité et le sérieux qu’il met dans chaque pas. Je sens sa concentration. J’ai l’impression d’entendre battre son cœur. C’est un moment extraordinaire que je suis en train de vivre. Cette approche se soldera par des photos prises à moins de vingt mètres d’un magnifique cerf.
La galerie photo des participants
Témoignages écrits et sonores des participants
Pascale.
Le commentaire audio de Pascale. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Je viens de vivre une semaine extraordinaire. J'ai découvert la photographie animalière. Les forêts et les prairies en Charente-Maritime sont fabuleuses. Le nombre d'animaux est étonnant.
J'ai apprécié ce qu’Amar nous a appris, notamment les techniques d'approche des animaux. Quand je regarderai chaque photo que j'ai faite, je vais me souvenir de la façon dont je l'ai méritée. Pour chaque cliché, j'ai réussi à capter un moment et c'est cela qui va me rester en tête. Ce seront des souvenirs extraordinaires. C'est fou.
L'environnement est exceptionnel car il y a beaucoup de sites différents. Il y a des plaines, des bois, des fougères, des étangs. Cela m'a permis de faire beaucoup de photos différentes dans des situations variées. Il y a beaucoup d'animaux. Il faut les chercher, les mériter. Mais quand j'y suis arrivée, j'ai réussi à composer des scènes extraordinaires.
Je ne connaissais pas toutes les techniques qu’Amar nous a apprises : affût, billebaude et approche. Je pense maintenant être capable d'approcher les animaux au plus près pour faire mes photos. Pour moi c'est une grande expérience.
Le fait que tu sois venu avec moi sur le terrain m'a apporté énormément. Tu m'as montré. Au départ, je te suivais et j'allais sur tes pas. Ensuite, j'ai reproduit seule les techniques d'approche que tu m'avais apprise. Ce fut vraiment un plus.
J'ai énormément progressé pendant ce stage car Amar m'a donné des conseils spécifiques sur la photo animalière.
L'ambiance dans le groupe a été extraordinaire. Photographier avec un petit groupe, c'est parfait. On est peu. On apprend à se connaitre très vite. Nous avons beaucoup ri en dehors des sessions photo. Nous avons partagé nos expériences. Nous sommes donnés des conseils mutuels. J'ai eu la chance que l'on me prête du beau matériel qui m'a permis de réaliser des photos de qualité. C'était super.
L'accueil à la maison d'hôtes a été très agréable. Les propriétaires nous racontent des histoires, nous apprennent aussi beaucoup. Le cadre est très agréable. Les repas ont été excellents. La logistique a été très bien.
Mon meilleur souvenir c'est certainement le fait de faire de la billebaude et de surprendre les animaux. On s'arrête et on se dit qu'il faut aller doucement pour ne pas les effrayer. J'ai appris à décomposer mes mouvements et d'y arriver. C'est un bonheur énorme.
J'ai tout oublié pendant cette semaine. J'ai été complètement dedans et je le serai encore pour très longtemps.
André.
Le commentaire audio de André. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
J'ai déjà de multiples voyages et stages photo avec Amar. Ils se sont toujours très bien passés. Comme d'habitude, il s'est donné à fond.
Il a donné un maximum d'informations aux stagiaires. Même pour les débutants, il a remémoré les principes de base de la photographie animalière : ce qui était excellent. Il a aussi donné beaucoup de conseils relatifs au système de prise de vues des grands animaux.
En ce qui concerne l'hébergement, il était vaste et très bien entretenu. Le service a été excellent. Les chambres sont de qualité. J'ai très bien mangé.
Pour le reste, les grands animaux (cerfs, biches, sanglier, chevreuils et daims) sont nombreux. J'ai vu des une harde avec une centaine de cerfs, une centaine de daims. J'ai vécu des journées de stage fantastiques. Je recommande ce stage à tous ceux qui veulent faire de la photographie animalière.
La nature est très belle parce qu'elle est préservée, sauvage. Il y a des prairies, des bois, des clairières. Les bois sont essentiellement des feuillus, des arbres fruitiers (châtaigniers, marronniers), des chênes. Ils concourent tous au bon développement des animaux. Il y a également de grands points d'eau et de grands étangs. Il y a vraiment de quoi avec un tel environnement. Les forêts sont très bien préservées. C'est très rare à l'heure actuelle.
L'ambiance a été excellente. Un petit groupe de photographes est idéal. On peut apprendre à se connaître facilement. Amar peut aussi bien donner ses trucs et astuces de prises de vues et de développement des photos sur l'ordinateur. Nous nous sommes très bien entendus d'autant plus que nous étions tous passionnés par la photographie animalière.
Je me suis bien vidé la tête pendant ce stage. J'ai fait beaucoup d'exercice physique, ce qui est excellent. J'ai beaucoup marché mais c'était mon choix. Chaque photographe peut décider de le faire ou non. On peut marcher plusieurs kilomètres par jour si on choisit la billebaude, mais on peut ne pas marcher du tout. Il suffit de se faire déposer à un endroit et faire un affût.
Donner un moment marquant de ce stage est difficile car il y en a eu tellement. Je donnerai comme exemple le moment où pour la première fois, j'ai surpris une harde de cerfs avec certain qui bramaient autour de moi. C'est très impressionnant. Autre moment qui m'aura marqué, c'est ma première rencontre avec les daims. Je les ai photographiés au petit matin dans le brouillard. J'étais à l'affût, positionné correctement. Et tout d'un coup, j'ai vu poindre dans le brouillard des jeunes daims. Ce fut un moment absolument magnifique.
Merci Amar.
Marc.
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C'est mon stage de photo. De plus, je ne connaissais pas du tout la photographie animalière. J'ai appris beaucoup de choses notamment à me servir de mon appareil que je ne connaissais.
Les forêts et les bois où nous avons vécu sont sensationnels. La nature est belle ainsi que les animaux. J'ai beaucoup aimé la diversité de la nature que ce soit les plaines, les bois, les étangs.
Le fait que Amar m'a accompagné sur le terrain a été un plus pour moi. Il m'a expliqué comment cadrer une photo, comme faire une composition, les réglages de mon appareil photo. Je ne savais rien du tout. Mon appareil est tout récent. cela faisait peu de temps que je l'avais. J'ai bien compris maintenant les techniques de la photo animalière. Je sais par exemple placer l'animal dans son environnement. Je sais aussi attendre pour avoir des attitudes naturelles pour réaliser une bonne photo.
J'ai beaucoup apprécié le fait que nous soyons un petit groupe. C'est beaucoup plus facile pour apprendre, travailler et progresser. Amar peut plus facilement s'occuper de nous. L'ambiance a été excellente. Nous avons bien ri. André, Pascale et Philippe ont été super. Nous allons rester en contact.
Concernant la restauration, il n'y a rien à dire. La cuisinière a été sensationnelle. La maison où nous avons été hébergés est très belle. Les propriétaires sont très gentils.
Ce qui m'aura marqué pendant cette semaine, c'est certainement le brame du cerf. C'est impressionnant surtout à la nuit tombée ou au matin quand on est un peu dans le noir. Mais ce que j'ai bien aimé, ce sont les daims. C'est plus difficile à photographier qu'un cerf mais c'est majestueux aussi.
J'ai passé une excellente semaine de vacances. J'ai tout oublié. Je n'ai pensé à aucune obligation professionnelle.
Je vais recommander ce voyage sans aucun problème. Je reviendrai avec Amar, c'est certain.
Philippe.
Le commentaire audio de Philippe. (cliquez sur le bouton play pour démarrer) :
Mes impressions sur ce voyage de photo animalière sont les meilleures possibles.
Je suis venu pour apprendre des méthodes pour approcher, faire des affûts. Amar m'a donné tous les renseignements que j'attendais. C'est une grande joie pour moi d'être venu. Je ne vais pas dire que c'est au-delà de mes espérances mais c'est ce que je souhaitais.
La nature dans laquelle j'ai évolué pendant la semaine, est restée sauvage. Il n'y a pas d'aménagement de l'homme. Tout est à l'état sauvage. La diversité des sites est importante entre des zones humides avec des joncs, des étangs, de la forêt, des prairies. C'est tellement varié que l'on peut rencontrer les animaux un peu n'importe où. Il faut les chercher car ils ne sont pas faciles à voir. Les photos se méritent car le photographe doit à connaitre et à appréhender le biotope de la région.
Sur la plan technique, j'avais de grosses attentes. Amar y a répondu pleinement. Je voulais maitriser le fait d'approcher très près des animaux sans être vu et surtout sans le contraindre et sans le stresser. Je voulais réaliser des photos naturellement des animaux sans qu'ils s'aperçoivent de ma présence. Avec les conseils, c'est ce que s'est passé. Amar m'a accompagné sur le terrain. C'était bien car en situation réelle, il y a toujours des choses auxquelles je n'avais pas pensé. Je n'avais pas envisagé certaines situations très particulières et Amar m'a bien expliqué face à ces particularités comment il faut réagir, comment se positionner, ce qu'il ne faut pas faire. Ce fut un plus énorme qu'il vienne avec moi.
Le fait d'être un petit groupe de photographes a été un véritable plus car chaque avait un territoire de plus de 100 hectares. Chaque jour, nous avions un territoire différent. On peut prendre facilement possession du biotope et s'adapter. On peut évoluer sans gêner les autres photographes. Mais ce qui est bien, c'est qu'on peut envoyer des animaux dans d'autres parties où se trouvent les autres stagiaires.
L'ambiance a été très studieuse surtout sur le terrain car il faut mettre en application les conseils donnés par Amar. On devait rester concentré pour réaliser de belles photos. Quand on revient à la maison pour partager nos émotions, déjeuner ou dîner, l'ambiance a été très conviviale et décontractée. En plus, on a la chance que nos hôtes partagent également les repas. Nous avons pu discuter des comportements des animaux ou des techniques d'approche.
Je n'ai rien à dire sur l'hébergement et la restauration qui ont été très bien.
J'ai réalisé de vieux rêves. J'ai fait des photos de cerfs dans la brume au petit matin, sorti de nulle part. C'est comme si on m'avait donné le plus beau jouet du monde et la plus belle récompense. Je suis ravi et même au-delà. Je suis comblé.
La galerie photo de l'ambiance du voyage
Finalement
Le brame du cerf est certainement l’un des plus beaux comportements animaliers des mammifères européens. C’est pourtant l’un des plus difficiles à observer dans la nature et à fortiori à photographier. Une fois de plus j’ai réussi mon pari car chaque photographe a pu immortalisé ce moment extraordinaire.
Ce voyage de photographie animalière consacré au brame du cerf m’aura aussi appris une grande leçon. Il est toujours possible de faire mieux que le voyage précédent. Il faut bien comprendre les attentes de chaque participant puis tout mettre en œuvre pour réaliser les rêves de chacun. Ma plus grande satisfaction est de voir les visages illuminés de joie et de bonheur quand les rêves se sont réalisés. C’est certainement la plus belle récompense de mon métier de photographe.